Les contrôleurs aériens travaillent moins de 100 jours par an

Ils bénéficieraient de 56 jours d'absence officieux en plus des 97 jours de congés. © Photomontage JDN

Pour la troisième fois en huit ans, la Cour épingle la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), accusée de favoriser l'absentéisme des 4 315 contrôleurs aériens au détriment de la productivité et de la sécurité. 

Si les contrôleurs français font de plus longues journées que leurs collègues européens, ils travaillent beaucoup moins qu'eux sur l'année. Car en fait ils ne travaillent qu'une journée sur deux. Cette règle se traduit par des cycles qui voient alterner trois jours de travail et trois jours de repos. Un rythme qui conduit les contrôleurs français à n'assurer théoriquement que 155 vacations par an et à bénéficier de 97 jours de congés. 

De plus, les contrôleurs aériens bénéficient massivement de "clairances" c'est-à-dire d'une autorisation officieuse d'absence quand le trafic aérien est faible. Ils bénéficieraient ainsi de 56 jours d'absence officieux en plus des 97 jours de congés, soit 31 semaines d'absence par an.

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