Demain, le choc de la déflation ? Les dépenses déjà remises à plus tard ?

Malgré la baisse des prix qui caractérise la déflation, l'un de ses dangers les plus immédiats est la baisse de la consommation, les acheteurs ayant tendance à patienter pour attendre un meilleur tarif. En ce sens, la bonne santé des crédits à la consommation peut être un bon indicateur, puisqu'il reflète les velléités d'achats importants.

les crédits à la consommation reflètent les velléités d'achats importants.
Les crédits à la consommation reflètent les velléités d'achats importants. © JDN

Certes, la masse des encours de crédits à la consommation aux Etats-Unis est en hausse depuis octobre 2010, après 26 mois de baisse. Mais alors que durant cette période, l'encours a fondu de 178 milliards, passant de 2 573 milliards à 2 395 milliards, il n'a regagné depuis que 51 milliards. 127 milliards de dollars manquent donc toujours à l'appel. Il faut dire que pendant 26 mois, cette somme a diminué en moyenne de 0,3% par mois, alors qu'elle ne grimpe depuis octobre que de 0,2% par mois. Loin du rythme de 0,5% de hausse mensuelle qui existait entre le début des années 2000 et le déclin post-crise.