Tous les ans, 470.000 nouveaux foyers se mettent à la crème de fromage

Après le succès de la crème de Saint-Agur, Bongrain a décliné toutes ses marques en crèmes à tartiner. © Bongrain

Les crèmes à tartiner connaissent une belle croissance depuis plusieurs années : +3% par an en moyenne. Le précurseur du marché, la crème de Saint-Agur, a été rattrapée par d'innombrables concurrents : Boursin cuisine, Pot de Vache qui rit au poivre ou au bleu, Crème de Chamois d'Or ou de Saint Albray.

Ce succès s'explique par trois gros avantages. D'abord, la crème se prête à de multiples utilisations : à chaud pour les plats cuisinés, à froid sur du pain, ou à chaud sur une tartine passée au four. De plus, elle se prête aux déclinaisons les plus insolites et à une consommation nomade.

Du coup, cette catégorie convainc non seulement les adeptes du fromage classique, mais recrute aussi de nouveaux consommateurs : 470.000 nouveaux foyers en un an.

Après le succès de son Boursin cuisine, lancé en 2003, Bel va lancer cette année 3 nouveaux pots de Vache qui rit, et deux nouvelles variétés de Boursin. Avec des saveurs de plus en plus osées, comme le Boursin aux Tomates séchées et herbes méditerranéennes, ou à la figue et aux noix.

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