Jean-Philippe Cotis a la haute main sur les statistiques de la France

Jean-Philippe Cotis, directeur général de l'Insee. © Insee
Jean-Philippe Cotis a hérité en octobre 2007 de la gouvernance de l'Insee, l'une des directions les plus sensibles du ministère de l'Economie. Depuis des mois les critiques pleuvaient d'ailleurs, en particulier sur le calcul du pouvoir d'achat. Une polémique qui aurait valu au prédécesseur de Jean-Philippe Cotis l'inimité féroce de Nicolas Sarkozy à l'époque de son passage à Bercy.

La fonction est d'autant plus sensible que revient souvent à l'Insee la charge d'annoncer les mauvaises nouvelles, sur les chiffres du chômage comme sur ceux de la croissance. Ses prévisions sont d'ailleurs régulièrement contredites par le ministre de l'Economie en exercice, un comble. La proximité de Jean-Philippe Cotis avec Nicolas Sarkozy n'a pas épargné à l'Insee la sanction suprême : la délocalisation programmée d'une partie de ses effectifs à Metz, loin des lieux de pouvoir.

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