L'or noir angolais continue d'attirer les capitaux étrangers

Entre 2003 et 2011, 83% des capitaux étrangers ont été investis dans le secteur du pétrole et du gaz. © GEOATLAS - 2012

Entre 2003 et 2011, l'Angola a attiré 58 milliards de dollars et 5,5% de la totalité des nouveaux projets d'investissements directs étrangers (IDE) en Afrique, selon Ernst & Young. La principale destination de ces capitaux ? Les réserves pétrolières dont regorge l'Etat, troisième producteur de pétrole du continent.

La communication, l'immobilier ou encore la construction sont, eux, les secteurs appelés à se développer au cours des cinq prochaines années. Mais la Chine n'a pas attendu pour investir dans le pays. Peut-être même un peu trop, comme en témoigne l'édification de Nova Cidade de Kilamba, une ville fantôme construite dans le cadre d'un contrat pétrolier. D'ici 2017, les IDE représenteront pas moins de 10 milliards de dollars par an et seront à l'origine de 30 000 nouveaux emplois.

Pause