Ces entreprises qui ont quitté la bourse Clarins : lassé des rumeurs boursières

Il n'en pouvait plus des rumeurs de rachat et d'absorption. En septembre 2008, Olivier Courtin-Clarins, le directeur général de Clarins, a préféré jeter l'éponge et se retirer de la bourse.

Les déstabilisations commencent dès mars 2007, date du décès de Jacques Courtin-Clarins, le fondateur de la marque créée en 1954. L'entreprise devient alors vulnérable à une OPA aux yeux des investisseurs. PPR, L'Oréal, LVMH, Estée Lauder... l'action Clarins joue au yoyo, alternant les chutes liées à la crise et les rebonds sur rumeurs de rapprochement.

Ne supportant plus de voir son groupe ainsi déstabilisé, la famille Courtin-Clarins met alors 840 millions d'euros sur la table pour racheter les 35 % du capital qui lui manquent. Depuis son introduction en bourse il y a 25 ans, Clarins n'avait sollicité le marché qu'à deux reprises. En se retirant de la bourse, l'entreprise se prive d'un levier pour acheter un gros concurrent. Mais peu importe : elle mise désormais sur la "croissance interne" et "une stratégie de long terme", indique-t-elle dans un communiqué.