Combien coûte le baccalauréat à l'Education nationale Reconquérir le mois de juin aura un coût

Grand chantier de l'actuel ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, "la reconquête du mois de juin" vise à limiter les perturbations liées à l'organisation du bac.

En clair, l'objectif est d'éviter que les cours ne s'arrêtent dès la fin du mois de mai pour les élèves de seconde et première inscrits dans les lycées où doivent se dérouler les épreuves.

En 2005, un audit avait calculé que 37% des enseignants n'enseignent pas au mois de juin, sans pour autant assumer de tâches liées aux examens, parce que leurs lycées étaient fermés pour cause d'organisation du bac. Les autres élèves patissent, eux, de la mobilisation de leurs professeurs pour le baccalauréat.


Cette année, 55.000 lycéens de 15 départements sont concernés par une expérimentation voule par Xavier darcos. Celle-ci consiste à maximiser le recours aux personnels non enseignants ou à des vacataires pour la surveillance des épreuves afin que les professeurs puissent continuer à assurer leurs heures de cours.

Un dispositif qui devrait induire des frais supplémentaires puisque la surveillance fait partie du temps de travail des enseignants du secondaire, ce qui n'est pas le cas de vacataires. Ceux-ci devront donc être payés pour le temps de surveillance.

Par ailleurs, la rémunération des corrections de copies sera elle-même fortement revalorisée, puisqu'elle sera réalisée par les professeurs en plus de leus heures de travail. Alors qu'elle est comprise entre 1,06 et 1,32 euro pour toute la France, la copie corrigée vaudra, dans ces 15 départements, 5 euros.


Par ailleurs, dans cette expérimentation, les personnels de direction, les gestionnaires d'établissements et leurs collaborateurs voient leurs indemnités, versées à l'occasion des opérations de baccalauréat dans les établissements, multipliées par deux.