Le secteur du luxe face à la crise L'exception ultra luxe

la boutique zilli, à lyon.
La boutique Zilli, à Lyon. © Cécile Debise / JDN

"A chaque période de crise, on loue le modèle Hermès". Le modèle qu'évoque Nicolas Boulanger, responsable du pôle luxe chez Eurostaff, c'est celui de l'ultra luxe, du très haut de gamme, dont les prix n'autorisent qu'une clientèle très fortunée. Une clientèle qui malgré les crises continue de consommer et qui permet aux ventes de se maintenir. Résultat, l'action Hermès n'est pas loin d'être devenue une valeur refuge. Alors que les principaux acteurs du secteur ont perdu plus de 40% de leur valeur en bourse en un an, Hermès affiche une hausse de près de 30%. Une envolée qui reflète une intense "spéculation", estime Nicolas boulanger, plutôt que la valeur réelle de la société. Parmi les autres marques de l'ultra luxe, on peut citer la lyonnaise Zilli, "une très belle maison" dixit Nicolas Boulanger, ou encore Bottega Veneta.

Plus éloignés du monde de la mode, les constructeurs automobiles tels que Lamborghini ou Maserati font état de ventes et de résultats au beau fixe en 2008, quand les Mercedes et autres BMW sont à la peine.