Ils ont créé leur entreprise en Australie Catherine Jacob, de l'industrie au coaching

Catherine Jacob a choisi l'Australie sur un coup de tête. "Mon mari et moi, on ne connaissait rien au pays", reconnaît-elle. En 2002, elle quitte son job de consultante chez Renault pour s'y expatrier. Non sans mal. "Nous avons mis presque deux ans à obtenir des visas permanents", se souvient-elle. Et encore huit mois sur place pour parler couramment anglais et décrocher son premier emploi, dans une entreprise du bâtiment, BlueScope Steel. "Après quelques années on m'a demandé de monter un nouveau business d'habillage de façades en aluminium", explique Catherine Jacob. En cinq ans, elle fait ainsi passer le chiffre d'affaires de cette division de 0 à 20 millions de dollars (17 millions d'euros) de chiffre d'affaires. Mais pour se diversifier, elle crée son propre cabinet de conseil, Footprint consulting, en octobre 2011. "J'aide les entreprises à définir leur futur et donc leur stratégie", décrit-elle."Beaucoup de gens talentueux, avec un fort ego, ont du mal à travailler en équipe. J'incite donc au travail collaboratif". En parallèle, elle fait aussi du coaching pour les chefs d'entreprises ou les cadres dirigeants.

"Beaucoup de gens talentueux, avec un fort ego, ont du mal à travailler en équipe"

Cette chrétienne pratiquante n'hésite pas non plus à donner de son temps pour des ONG. "J'ai par exemple travaillé bénévolement pour une association de micro-crédit", relate-t-elle.

"En Australie, les gens sont moins stressés qu'en France", juge Catherine Jacob. "Les Australiens sont toujours positifs". Cette attitude se retrouve aussi à l'école "Il n'y a pas de compétition acharnée comme en France", apprécie cette mère de famille. Sans compter la qualité de vie "On ne craint pas l'insécurité, je peux laisser mes enfants prendre le train à 22 heures sans problème". Et elle peut se baigner juste à côté de chez elle, à Sydney : la plage est à 20 minutes.