Une eau plus rare et plus chère

L'approvisionnement en eau sera encore plus crucial qu'aujourd'hui. © Soundsnaps / Fotolia.com

À l'horizon 2050, selon une étude de Boé extrapolée par le commissariat général au développement durable, le déficit en eau pour satisfaire les usages actuels se montera à 2 milliards de m3. Et ce alors même que la demande actuelle par endroits n'est pas satisfaite. Un déficit qui va fortement contraindre l'agriculture et la production énergétique (refroidissement des unités de production). Sans parler du casse-tête du retraitement des eaux usées.

Concernant l'alimentation en eau potable (18% des prélèvements d'eau), les pénuries envisagées en raison du changement climatique, même en l'absence d'une hausse de la demande, conduiront inévitablement à une hausse du prix de l'eau dont il faudra repenser le circuit de traitement et de récupération.

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