Reprise d'entreprise : des entrepreneurs qui ont réussi Laurent Ostrowsky plonge Magiline dans l'international

laurent ostrowsky, pdg de magiline.
Laurent Ostrowsky, PDG de Magiline. © Magiline

"J'ai toujours eu envie d'être entrepreneur !" Pas de doute, Laurent Ostrowsky ne s'est pas lancé sur un coup de tête. Pourtant, sa carrière de salarié ferait des envieux. D'abord, chez L'Oréal où il a, entre autres, créé la filiale thaïlandaise. Puis directeur général d'Alain Afflelou. "C'était très intéressant, j'avais une bonne carte de visite, des perspectives d'évolutions, des jobs enviés... Mais je ressentais la nécessité d'entreprendre." S'il quitte le confort de cadre d'un grand groupe, il va trouver "l'adrénaline positive" de l'entrepreneur.

Après plusieurs tentatives de reprises sans concrétisation, Laurent Ostrowsky tombe sur le fabricant de piscine Magiline. "Je suis un ingénieur, j'adore l'innovation, la R&D, l'appareil industriel." Avec ses 84 brevets, Magiline le séduit. Surtout, il est convaincu que le marché de la piscine est extrêmement prometteur. 

Pour développer l'entreprise, il décide de mettre l'accent sur l'international. Alors que les ventes se cantonnaient à la France au moment de la reprise, Magiline exporte désormais de l'Italie à l'Ouzbékistan, de la Russie au Maghreb. L'entreprise compte une centaine de salariés et plus d'un millier d'autres travaillent avec la marque (revendeurs, poseurs, etc.).

Aujourd'hui, Laurent Ostrowsky dit n'avoir aucun regret, ni sur son rachat, ni sur sa carrière précédente. "Sans mon expérience, je n'aurais pas pu agir comme je le fait aujourd'hui." Et s'il a dû "casser la tirelire" pour acquérir l'entreprise, c'était un achat "avec le cœur."