Dans la ville high-tech de demain Les nouvelles technologies pour se garer en ville
Le concept s'appelle Bump, et a été développé par l'université de Berkeley et la société Streetline. C'est un petit boîtier, placé au sol, sur les bandes blanches délimitant les places de stationnement payants. Il repère tout simplement si une voiture est garée. Si la place est libre, le boîtier envoie un signal et l'indique à l'automobiliste sur Google Maps. Celui-ci y accède via son smartphone, ou par affichage public. Aujourd'hui, 24 000 places de parking sont couvertes à San Fransisco, où se garer était réellement une plaie. La preuve, on compte même un mort, dans une altercation entre deux personnes convoitant la même place. Los Angeles a commencé également à équiper ses places payantes de boîtiers.
Toujours plus fonctionnelle
Le système se développe encore à San Francisco, puisque par reconnaissance de la puce mobile, il est désormais possible de payer son parcmètre à distance, depuis son téléphone. On a également les moyens, en payant à l'avance, de réserver sa place de parking sur le Web.
Bump a déjà fait ses preuves : moins de trafic, moins de temps perdu. Mais c'est aussi la fin des places de parking non payées... En effet, le système est également apte à repérer, et donc dénoncer, les fraudes. Depuis l'installation du système, on est passé à San Francisco de 45 % de fraude à moins de 5 %. Ce qui représente tout de même 2 400 dollars de perte à la municipalité par place de parking par an. On comprend que les villes se bousculent pour adopter Bump.