Filtrage et écoutes sur le Web : ce que LOPPSI nous réserve Développer la vidéo-surveillance

Trois fois plus de caméras en France

La loi LOPPSI préconise le triplement du nombre de caméras installées en France, et la simplification des formalités liées à son utilisation. La vidéo-surveillance est pour le moment très encadrée, et principalement utilisée par les autorités publiques.

Pour les personnes morales, précise le Ministère de l'Intérieur, la vidéo-surveillance ne peut s'installer qu'aux abords immédiats de leurs installations et seulement dans des lieux susceptibles d'êtres exposés à des actes de terrorisme. 

Des restrictions assouplies

Avec LOPPSI, ces restrictions sautent en partie. On pourra mettre en place un système de vidéo-surveillance où l'on veut, pour prévenir les atteintes à la sécurité des personnes et des biens dans des lieux particulièrement exposés aux vols ou à des risques d'agression.

Le délai de conservation des images est plafonné à 1 mois. Une commission nationale dont les compétences restent à définir, sera chargée de veiller au contrôle du développement de la vidéo-surveillance.