L'actualité du jeu vidéo, en cette fin avril 2009 Demigod, du rififi au Valhalla

préférez la version dématérialisée à la boîte, à 10 euros de moins
Préférez la version dématérialisée à la boîte, à 10 euros de moins © Gas Power Game

Demigod est un mix entre stratégie et jeu de rôle à la Diablo, largement inspiré du mode DotA de Warcraft 3, pour les connaisseurs. L'histoire est simple, et flatte le complexe du divin qui sommeille en tout joueur. Une place est libre parmi les dieux, une lutte sans merci s'engage alors entre les huit demi-dieux pour occuper le fauteuil. Le joueur incarne l'un d'entre eux, lors d'affrontements en arènes. 

Ces demi-dieux sont de deux ordres : quatre assassins, pour les joueurs "perso", spécialisés dans la mise à mort des demi-dieux adverses ; et quatre généraux, qui privilégient le support de troupes et l'invocation. Votre aspirant dieu passe de niveaux (jusqu'au 20) en cours de combat et a accès à un arbre de compétences et de pouvoirs assez fourni. Il peut également acheter des objets magiques et s'en équiper.  

Où l'on parle de stratégie

Par vagues régulières des monstres apparaissent et sont envoyés combattre de manière automatique, selon un chemin défini dans l'arène. Ils avancent sans vous et se heurtent aux tours et forteresses qui parsèment la carte. Vous vous devez de les aider et de porter le combat dans le camp adverse. Sur la carte, il faut également capturer des drapeaux, qui sont autant de bonus : en or, en expérience ou en dégâts. Le contrôle du terrain devient alors un enjeu majeur. Pour vous aider, vous pouvez acheter des améliorations pour vos tours et troupes. Le but étant de détruire le QG ennemi, ou en tournoi d'assassiner un certain nombre de héros adverses ou encore de prendre possession du terrain. Les arènes étant symétriques et les chemins possibles multiples, on peut se focaliser sur des bonus spécifiques ou monter de savantes embuscades. La coopération entre héros est bien entendu nécessaire, pour cumuler les soins et autres bonus et ainsi prendre l'avantage.

une arène vue de très haut
Une arène vue de très haut © Gas Power Game

Verdict

Vous savez tout, et cela fait un peu court. Huit héros, autant d'arènes, deux modes de jeu (escarmouche ou tournoi). Demigod est très axé multijoueurs, ce qui renouvelle l'intérêt à chaque partie, mais quand même. On a vraiment l'impression d'être face à un "petit" jeu, mais de belle qualité. On apprécie que Chris Taylor, le créateur du jeu (et aussi de Total Annihilation, Supreme Commander ou Dungeon Siege) ait enfin engagé des designers, puisque le jeu est très charmant, les arènes et personnages très soignés. Les demi-dieux sont équilibrés, les pouvoirs intéressants et très variés. Si les combats sont assez nerveux, on doit lancer rapidement un sort puis l'autre, les déplacements sont mous et cassent un peu le rythme. Quelques bugs subsistent, mais nul doute qu'ils seront résolus pour la sortie en français. Demigod est plaisant, mais est trop peu. Il vous procurrera toutefois quelques heures d'amusement sur Internet et mérite donc le détour, tant que vous l'achetez pour moins de 30 euros.

Il est disponible depuis le 15 avril sur Impulse, la plateforme dématérialisée de Stardock, à 30 euros. Il sortira le 15 mai en version boîte dans les étalages français sur PC uniquement. 

Configuration conseillée : Processeur 2 coeurs, 1 Go de RAM et carte graphique 256 Mo  

les héros sont soignés, tous intéressants, variés et agréables à prendre en main
Les héros sont soignés, tous intéressants, variés et agréables à prendre en main © Gas Power Game