Killzone 2 : feu à volonté C'est la guerre, tas de bleusaille !

vu la fragilité de l'existence killzonienne, les couverts sont d'indispensables
Vu la fragilité de l'existence Killzonienne, les couverts sont d'indispensables alliés. © Sony Computer Entertainment

L'aventure principale reprend le conflit entre les forces de l'ISA, que l'on incarne, et les forces Helghast, présentées comme le camp du mal. On incarne Sev, un sergent sans histoire qui fait partie de l'équipe Alpha, chargée des missions spéciales, ces fameuses missions à haute dose de risques et faibles chances de succès. Avec vos 3 équipiers, pas vraiment sympathiques, il faudra donc au fil des missions vous porter assistance et entraide sous le feu ennemi.

Le champ de bataille s'est désormais déplacé chez l'ennemi, sur la planète Helghast. Le début du jeu nous plonge directement dans l'action. Et là s'illustre l'un des premiers points faibles du jeu : le rythme. Pour faire vivre le conflit, Killzone 2 reprend les standards d'un certain Call of Duty 5 (pas vraiment l'un des meilleurs FPS, soit dit en passant). Les militaires passent leur temps à se crier dessus, pour donner des ordres, pour se charrier, pour passer le temps.

Si vous disposez d'une équipe, celle-ci ne vous aidera pas particulièrement. Non que l'IA soit mauvaise, mais Killzone 2 n'est pas jouable en coopération, et cela se sent. On prend les initiatives et le ou les cooéquipiers suivent, rares sont les moments où l'on doit s'appuyer sur eux pour avancer.

Une IA sans bavure

Des premiers combats dans les rues, on passera à la capture de points stratégiques en ville, à la prise d'un pont Helghast, puis à l'exploration d'une station ennemie située en plein désert... De ce point de vue, les décors sont variés et inspirés. Dommage dès lors que les défis ne le soient pas plus. Les véhicules à manier ou à détruire sont trop rares, les soldats de base trop nombreux. Les moments où l'on s'amuse le plus sont probablement ceux où l'on pose des charges pour faire exploser des bâtiments.

Le système de santé reprend celui de Gear of War, avec un soldat qui peut encaisser un petit nombre de blessures avant de succomber. Visibles à l'écran sous la forme de tâches de sang, il suffira de se mettre à l'abri et d'attendre pour récupérer toute sa vaillance dans les secondes qui suivent. 

de temps à autre, il faudra se faire la courte échelle. on se rappelle alors
De temps à autre, il faudra se faire la courte échelle. On se rappelle alors qu'on a des partenaires. © Sony Computer Entertainment