Total War : Pour le meilleur et pour l'Empire La guerre, lorsque tout va de mal empire

l'artillerie joue un rôle majeur
L'artillerie joue un rôle majeur © L'internaute Magazine

Grosse part de l'intérêt du jeu : la guerre. Deux armées se rencontrent sur une zone. Un champ de bataille est alors créé, tenant compte de la géographie locale et des saisons. Les développeurs nous ont assurés qu'ils s'étaient servis des satellites de la NASA pour rendre le plus fidèlement possible les régions du monde.
En mode bataille, on change de style de jeu, du tout au tout. On commence par placer ses troupes sur le lieu de bataille. Chaque petit soldat est modélisé, et on en a vite plusieurs centaines. Ceci fait, la bataille s'engage. 18ème oblige, votre artillerie est déterminante, l'infanterie se bat en ligne à la carabine, avant de charger à la baïonnette, et la cavalerie frappe les flancs. La physique est très bien gérée : la ligne de vue du tireur, le couvert, le vent, la pluie qui mouille la poutre... Tout est calculé. Le moral joue un rôle déterminant et un brillant général peut pousser ses troupes à se battre jusqu'au dernier.
Autre facteur à prendre en compte, la technologie. Avoir des canons dotés de roues pour pouvoir les déplacer peut changer le cours d'une bataille. Idem pour les baïonnettes amovibles, car sinon, une fois mises, celle-ci obstruent le canon du fusil et transforment définitivement vos fusiliers en médiocres troupes de corps à corps.
L'intelligence artificielle a ici encore bien évolué : prises de flancs et mises à couvert (on peut rentrer s'abriter dans les bâtiments lors des sièges) sont bien vues. A l'exception toutefois d'une ou deux compagnies par bataille, qui semblent bugger systématiquement. On voit ainsi souvent une cavalerie d'élite se faire tailler en pièce par une pauvre milice urbaine en restant désespérément immobile. 

on attend la charge adverse et on y croit !
On attend la charge adverse et on y croit ! © L'internaute Magazine
un siège qui semble plutôt bien engagé pour les indiens
Un siège qui semble plutôt bien engagé pour les Indiens © L'internaute Magazine