Royal : que va-t-elle devenir après La Rochelle ?

Royal : que va-t-elle devenir après La Rochelle ? Ségolène Royal est donnée perdante au second tour des élections législatives face à Olivier Falorni. Sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale est très compromise.

Ségolène Royal semble poursuivre sa chute politique entamée il y a 5 ans, lors de sa défaite à l'élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy. Certes, cette figure incontournable du Parti Socialiste et de la Gauche française a renouvelé son mandat à la tête de la région Poitou-Charentes en 2010, mais l'ex-compagne de François Hollande vise bien plus de responsabilités nationales depuis sa candidature à l'investiture suprême en 2007.

Au congrès de Reims de 2008, elle avait déjà échoué à briguer le poste de première Secrétaire du PS, face à Martine Aubry, lors d'une élection très serrée et controversée. Convaincue de ses chances lors des primaires socialistes, elle a essuyé un second échec cuisant en ne récoltant que 6,95 % des voix, loin derrière François Hollande et Martine Aubry. Cependant, Ségolène Royal appellera à voter pour celui qui deviendra le Président de la République en affirmant qu'elle continuerait à jouer un rôle de grande importance au sein du Parti Socialiste.

Candidate dans la première circonscription du Poitou-Charentes, Ségolène Royal est donnée perdante face au dissident Olivier Falorni. Malgré le soutien officiel de François Hollande et de Martine Aubry, Ségolène Royal est dans une position très délicate. Elle risque de perdre son dernier mandat national et de laisser son siège à son rival, ce qui signifierait qu'elle ne serait pas la prochaine présidente de l'Assemblée nationale. Quoi qu'il advienne, Ségolène Royal a d'ores et déjà annoncé qu'en cas de défaite, elle n'arrêterait pas la politique. Fin du suspense lors de la publication des résultats des élections législatives, ce soir à 20 heures.

"Législatives : Falorni accuse Royal"