Il ne récompense pas la fidélité

François Hollande récompense peu ses alliés. © Photomontage JDN - Benoit Deshayes / artenot - Fotolia.com

"François Hollande n'exige aucune fidélité, et en parallèle, il n'a jamais été fidèle." La phrase de la journaliste Marie-Eve Malouines, auteur d'une biographie du nouveau président, est limpide. Peu de flatteries faites à ses collaborateurs, encore moins de compliments... Le caractère du président est ainsi fait : il n'a pas pour habitude de récompenser les relations anciennes ou les proximités idéologiques. Il distribue ses bons points et noue des alliances sur la base des opportunités présentes, plus que sur des connivences personnelles. Ceci peut expliquer pourquoi il n'a jamais entretenu de véritable courant hollandiste.

Ceci étant, ce manque de fidélité avec son entourage ne s'accompagne pas d'une infidélité dans les idées. Au contraire, François Hollande témoigne sur ce point d'une rare constance. Ses discours de présidentiable ont toujours mis en avant les mêmes fondamentaux : justice sociale, normalité du président...

Pause