Management : les conseils de celui qui a remobilisé les athlètes français Mettre l'accent sur l'humain

il faut savoir être à l'écoute des athlètes.
Il faut savoir être à l'écoute des athlètes. © synto / Fotolia

Dès son intronisation, Ghani Yalouz délègue la partie technique de sa fonction à son adjoint André Gimenez. A eux deux, il forme ainsi un duo très complémentaire, lui-même se focalisant sur ce qui est à ses yeux l'essentiel : la gestion humaine. "C'est une notion que l'on peut négliger lorsque l'on reste cantonné dans son bureau, confirme le DTN. Je privilégie la proximité avec le terrain pour pouvoir passer du temps avec les athlètes. Cela me permet d'être à l'écoute de leurs besoins et de m'adapter aux spécificités de chacun."

Profiter de son expérience de sportif de haut niveau

Au quotidien, cet ancien spécialiste de la lutte gréco-romaine, médaillé des Jeux Olympiques et des championnats du monde, s'appuie sur son passé de sportif de haut niveau pour transmettre ses messages. "Je suis passé par ce qu'ils ont vécu et fais en sorte de les aider dans les bons comme dans les mauvais moments, confie-t-il. Je me sens un peu comme un grand frère qui essaye de leur inculquer des valeurs telles que le dialogue, l'amour du maillot ou la culture de la gagne."  

"Je suis passé par ce qu'ils ont vécu et je suis capable de les aider"

Attention, pas question pour autant, pour Ghani Yalouz, de verser dans le copinage, simplement la volonté de nouer une relation basée sur la franchise avec ses athlètes, pour pouvoir agir lorsque cela ne va pas... ou les féliciter lorsque les résultats sont là.