Les 10 méthodes de la prise de décision Analyser les chiffres
Les matrices de décision consistent à ramener toute décision à un calcul. Issue de la théorie des jeux, cette méthode s'est développée dans les années 40. Suivant ce principe, les logiciels informatiques peuvent permettre ainsi d'arriver à une décision. La business intelligence (BI) englobe ainsi des solutions informatiques apportant une aide à la décision avec, en bout de chaîne, rapports et tableaux de bord de suivi à la fois analytiques et prospectifs. Le but est alors de consolider les informations disponibles au sein des bases de données de l'entreprise.
Avantages
Cette méthode s'avère efficace dans les environnements complexes et quantifiables, par exemple dans l'univers technique.
La mise en place d'éléments chiffrés permet de disposer d'un suivi précis et en temps réel d'un environnement ou d'une situation.
Les chiffres, graphes et tableaux sont autant d'éléments rassurants et quantifiables pour le décideur. Ils offrent en outre une bonne faculté de justification vis-à-vis des autres collaborateurs.
Inconvénients
Comme l'explique Bruno Jarrosson, cette méthode s'appuie sur un grand présupposé : le fait qu'il existe une échelle de valeur unique pour chiffrer. Or il faut souvent savoir pondérer dans une décision des éléments financiers, le court terme et le long terme, le facteur humain, le juridiqueÂ...
Autre présupposé de la méthode : le décideur possède toutes les informations pertinentes pour décider. Ce qui est rarement le cas.
L'application systématique de cette méthode apporte une confusion chez les décideurs entre le controling (chiffrer et modéliser son environnement) et le management (influencer réellement son environnement).