Les fausses corrélations tissent des liens qui n'existent pas

En 2013, la très sérieuse revue médicale américaine New England Journal of Medicine rapportait que plus la population d'un pays mange de chocolat, plus ce pays compte de prix Nobel. Le tout abondé d'explications scientifiques, les flavonoïdes contenus dans le chocolat améliorant les fonctions cognitives du cerveau.

Le hic, c'est que deux phénomènes parallèles n'ont pas forcément de lien de cause à effet. Car le nombre de corrélations entre deux faits statistiques indépendants est quasi infini : on a pu ainsi trouver que plus on mange de glaces dans une ville, plus il y a de noyades, ou que les voitures rouges ont plus d'accidents que les autres. Que faut-il en conclure ? Rien. A part peut-être que les voitures rouges sont davantage achetées par les jeunes, qui ont plus d'accidents.