Poser les bonnes questions et obtenir des réponses Assumer ses questions
Pour réussir à poser de bonnes questions, encore faut-il être à l'aise avec cet exercice. Or, l'école ne nous a pas appris à poser des questions mais plutôt à être interrogé.
Questionner n'est pas interroger
En général, lorsqu'on a déjà posé deux ou trois questions d'affilé à une personne, on préfère s'arrêter - même si l'on a pas toutes les informations nécessaires - parce qu'on a l'impression que l'échange vire à l'interrogatoire. Cette vision de la question est basée sur une mauvaise interprétation de la politesse. En assaillant l'autre de questions, on a le sentiment de le forcer à dévoiler des informations qu'il ne souhaitait pas donner et donc d'être en situation d'affrontement. Balayez cet argument et assumez plutôt vos questions. Votre interlocuteur dispose d'un libre-arbitre et peut tout à fait décider de ne pas vous répondre. Tout d'abord, dans le domaine professionnel, il n'y a pas de "vie privée" à protéger. Ensuite, vos questions peuvent au contraire aider votre interlocuteur à exprimer des idées, ce qu'il n'aurait pas forcément fait sans. Gardez à l'esprit que vos demandes, loin d'importuner, peuvent être des conducteurs permettant d'enrichir une réflexion ou une discussion.
Questionner n'est pas déranger
Qui n'a jamais assisté à une réunion se terminant par un "Avez-vous des questions ?" et où toutes les personnes qui assistent préfèrent se cacher derrière leurs notes. Les rares qui prennent la parole préfèrent formuler une opinion et non une interrogation. De ce fait, les bonnes questions arrivent toujours trop tard, souvent par écrit et une fois les décisions déjà prises.