Bien répondre aux remarques exaspérantes "C'est toujours pareil"

"Ce sont toujours les autres qui ont les avantages", "C'est toujours moi qui dois faire le boulot inintéressant", "C'est toujours la faute d'untel"... Autant de réflexions qui n'empêchent pas de travailler mais qui, trop ressassées, agacent. Les personnes qui en sont les auteurs restent dans les a priori et les clichés et se posent en victime : de leurs collègues, de leur hiérarchie, du système... Elles ont ainsi du mal à accepter les idées nouvelles.

"Cette position de victime les soulage : elles se disent qu'on ne pourra pas les attaquer davantage. Elle leur évite aussi de se remettre en question", analyse Patrick Amar. L'idée est de ne pas les laisser s'installer dans cette position confortable de victime. En analyse transactionnelle, on parle de "triangle dramatique". On reproduit le schéma suivant : la victime (votre interlocuteur), son persécuteur (vous, l'organisation) et son sauveteur (ses collègues ou même vous selon les cas). "Il faut rétablir une relation d'adulte à adulte et faire en sorte qu'elle se réapproprie les choses." Lorsqu'elle entonne un 'c'est toujours pareil, c'est toujours les autres', il faut la pousser à dire ce qu'elle pourrait faire, de son côté, pour que la situation s'améliore. La responsabiliser et la rendre active en somme. Et ne pas jouer son jeu car cela ne ferait que l'inciter à continuer.