Quand l'entreprise devient prisonnière de sa communication

Dépendantes de leurs prestataires en communication, les entreprises peuvent trouver une réponse dans les plateformes éditoriales.

Parce qu'elles confient leurs supports de communication à des prestataires externes, les PME comme les grandes multinationales se rendent compte avec la crise à quel point elles sont vulnérables et dépendantes de leurs fournisseurs. Une vulnérabilité à laquelle les plateformes éditoriales apportent une véritable réponse aujourd'hui.

A l'heure des audits de sécurité informatique à n'en plus finir, il subsiste dans bon nombre d'entreprises une vulnérabilité majeure qui, si elle ne met pas en péril son avenir, peut faire perdre beaucoup de temps, de crédibilité et d'argent à une société.

Les domaines du marketing et de la communication comptent en effet parmi les rares secteurs où les sociétés acceptent encore de confier l'intégralité de leurs supports à des prestataires externes : qu'il s'agisse d'agences de communication, de freelances, d'imprimeurs ou de photograveurs, ce sont eux qui détiennent les précieux fichiers "natifs" et autres visuels qui constituent le patrimoine des services marketing & communication.

Les entreprises les plus prévoyantes exigent de leurs fournisseurs qu'ils leur remettent une copie de ces documents, mais dans la pratique, elles n'effectuent ni le suivi ni les contrôles nécessaires, par manque de temps ou par méconnaissance technique des contraintes propres aux fichiers de PAO. Et le droit d'auteur constitue un argument légitime que ces prestataires peuvent mettre en avant pour refuser de transmettre les fichiers natifs à leurs clients.

Tant que tout va bien, ce n'est pas vraiment un problème. Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mais lorsque le temps se gâte avec un fournisseur, ou que l'agence, le freelance ou l'imprimeur connaît des difficultés économiques, l'entreprise se rend compte brutalement à quel point elle est vulnérable et ô combien elle ne maîtrise pas son image de marque. En ces temps difficile, on ne compte plus le nombre de PME qui ont littéralement perdu leur patrimoine "communication" suite au dépôt de bilan de leur fournisseur préféré. Dans le meilleur des cas, elles arrivent à remettre la main sur des fichiers PDF qui leur permettront de procéder en urgence à des retirages chez l'imprimeur, mais dans le pire des cas, tout est à refaire. Et au final, cela se solde par une perte de temps et d'argent, et un risque de rupture dans l'image de marque de la société.

Les plateformes éditoriales constituent un rempart efficace pour "colmater" cette vulnérabilité : ces systèmes web permettent en effet aux entreprises de générer elles-même leurs supports de communication à partir de modèles créés par des agences ou des freelances.
Les fournisseurs "fournissent"... des modèles qui sont stockés sur un espace qui est la propriété du client. Client qui génère lui-même ses propres supports de communication, qu'il transmet au final à son imprimeur. La "chaîne alimentaire" est finalement reconstituée, chacun retrouvant sa place dans un nouvel équilibre.

L'entreprise reprend ainsi la main sur son patrimoine "marketing-communication" : grâce à sa plateforme éditoriale, si l'un de ses prestataires venait à défaillir, l'entreprise saurait qu'elle pourrait continuer sereinement son activité. Ses modèles, ses fichiers et ses images, bref, l'ensemble de son patrimoine, seraient sécurisés, et ainsi protégés des risques de vols, d'incendie, de corruption ou de dépôt de bilan que pourraient subir ses fournisseurs.

La plateforme éditoriale, outre le gain de temps et les économies qu'elle procure aux PME comme aux grands groupes, constitue ainsi un coffre-fort numérique particulièrement adapté aux contraintes des supports de communication.