Votre environnement de travail nuit-il à votre santé ?

Des facteurs environnementaux (qualité de l’air intérieur ou extérieur, qualité des eaux distribuées, pollutions des sols, radioactivité, bruit… ) peuvent avoir un rôle déterminant dans la survenue de nombreuses pathologies, telles que le cancer, les maladies cardio-vasculaires, l’asthme, les allergies ou les troubles neurologiques.

Nous passons en moyenne 14 heures par jour à notre  domicile. Nous évoluons dans un environnement que nous souhaitons confortable et agréable à vivre, mais l’air que nous y respirons est parfois chargé de particules potentiellement nocives pour la santé. Ainsi, notre intérieur est  susceptible de provoquer allergies, irritations ou maladies des voies respiratoires, et intoxications.
Si la Loi Grenelle 2 impose «une surveillance de la qualité de l’air Intérieur dans certains établissements recevant du public sensible», aucune réglementation n’encadre l’espace privé et aucune valeur limite n’a été définie concernant l’habitat.

Des sources de pollution multiples

La notion de qualité de l’air intérieur est récente. Les enquêtes de l’INSPES montrent que la pollution de l’air fait l’objet d’un sentiment d’information particulièrement bas. Or, des études  témoignent d’une pollution spécifique à l’intérieur des logements, des bureaux ou des écoles, due à la présence de certains polluants. Notre mode de vie conduit la plupart d’entre nous à passer plus de 80% du temps dans des espaces fermées, au domicile ou au travail. Si la pollution de l’air intérieur touche une personne sur cinq, les gestes préventifs sont simples à mettre en œuvre.
Les polluants de l’air intérieur sont nombreux. Ils sont principalement de nature chimique, physique ou biologique.

* Les appareils à combustion : ils produisent du monoxyde de carbone ou du dioxyde d’azote pouvant provoquer de graves intoxications.
* Le mode de vie et l’activité humaine
 : le tabagisme, l’utilisation de produits ménagers ou chimiques, les acariens, les moisissures dues à l’humidité, les animaux de compagnies sont autant de sources de pollution qui n’épargnent aucune pièce de l’habitat.
* Les matériaux, les équipements, le mobilier :
ils contiennent des substances organiques volatils, des fibres de plomb, de l’amiante ou encore du formaldéhyde, des composés dont certains sont des cancérogènes avérés.
Limiter les dangers de cette pollution et conserver un air sain est pourtant à la portée de chacun grâce à trois gestes simples à adopter.

Aérer 

Ouvrir les fenêtres 10 minutes suffit à renouveler l’air de votre intérieur. L’aération quotidienne permet de réduire la concentration des polluants de votre logement notamment en hiver, période plus propice au confinement due au froid extérieur. Certaines activités comme le bricolage, les travaux de peinture, l’utilisation de produits chimiques rendent nécessaire une aération adaptée et donc plus longue.

Ventiler

La circulation permanente de l’air favorise le renouvellement de l’air. Il est donc essentiel de ne pas obstruer les entrées d’air, les grilles d’aération ou les  bouches d’extraction. De même, il est important de  les nettoyer régulièrement. L’aération et la ventilation permettent de diluer les polluants de l’habitat, elles ne les éliminent pas. Pour cela, il est nécessaire d’identifier les polluants pour les réduire ou limiter leur nocivité.