Développer votre stabilité intérieure

Être positif est difficile parce que, par définition, la vie ne l’est pas toujours et que, dans cette aventure qu’est chaque itinéraire de vie, nous sommes constamment confrontés à des hauts et des bas. Pour avancer sereinement, sachez trouver en vous la stabilité qui sous-tend tout positivisme.

La stabilité intérieure, c’est ce que nous devons tous viser afin d’affronter les conflits, les rapport de force, les enjeux, les ambitions ou échecs que tout chemin de vie professionnel comme privé implique forcément. Et cette stabilité ne peut venir de l’extérieur car rien n’est stable, tout est toujours en mouvement, dans nos contextes de vie.
Mais vous pouvez travailler sur vous-même, sur votre regard sur le monde afin de développer une stabilité intérieure si profonde que rien ne pourra vous en déloger. Qu’entendons-nous par stabilité intérieure ? La faculté de rester confiant, serein et stable face à toutes ces situations de la vie qui nous enlisent dans du négativisme et de la passivité, face à des épreuves qui nous apparaissent, tout d’un coup, trop dures à porter.

Soyez confiant 

‘‘Avoir confiance’’ en son avenir est chose complexe puisque nous sommes fait de doutes, de craintes, de failles, de manque de confiance en soi et que notre avenir, dans ce sens, revêt toujours une possibilité négative. Mais si vous comprenez que votre positionnement intérieur change votre vision du futur et donc votre horizon en soi, vous accédez à la plus grande des vérités et des libertés : c’est vous qui dessinez la suite.
Ce que vous voulez, donnez-vous-le. N’attendez rien des autres, ni de votre entreprise, ni de votre réseau, ni de projets que vous ne mettez jamais en place. Non, l’attente, l’exigence, vous devez les avoir envers vous-même et, avec confiance, comprendre que votre avenir sera fait de ce que vous voulez qu’il soit. Car lorsque l’on n’a pas confiance en son avenir c’est parce que l’on envisage son futur dans une forme d’impuissance. On se met donc en position de passivité.

Qu’est-ce que l’état passif ?

Ne pas répondre aux évènements de la vie. Rester en attente ou se mettre en attente de choses indépendantes de notre volonté. Accueillir les épreuves professionnelles ou privées sans chercher les solutions avant tout à l’intérieur de soi. La passivité, on en a tous plus ou moins au fond de nous. Séquelle de notre petite enfance, traumatisme de notre développement sociétal.  Pour en sortir, vous devez repérer les moments où vous tombez dans une forme de passivité et comprendre à quel point cela nourrit le problème.
Cherchez toujours à vous orienter solution. Et cette solution ne peut être trouvée que dans un sol que l’on foule avec confiance. Appuyez-vous sur ce qui vous rassure pour construire ce sentiment positif face à l’avenir : pour certains, la spiritualité, pour d’autres la religion, vos réussites, votre bonne étoile… Trouvez des éléments qui vous poussent à avoir confiance en votre chemin. Cherchez ce qui vous donne confiance. C’est la première pierre de votre stabilité intérieure : la faculté de poser un regard sur l’avenir dans l’accueil et la confiance en la suite.

Ne vous laissez pas démolir 

Ne donnez pas de pouvoir à ceux qui vous entourent : organisations professionnelles comme collègues ou individus partageant votre quotidien professionnel notamment.  Lorsque vous vous laissez maltraité par un boss tyrannique, lorsque vous acceptez sans rien dire des commentaires désobligeants, vous êtes dans l’acceptation d’un comportement qui vous fait du mal. Quelque part vous autorisez ce comportement par cette acceptation. Faites une pause, un pas de côté et sachez refuser ce qui vous coûte en émotions négatives.
Il ne s’agit pas de rentrer dans des conflits infinis, ou d’être dans de constants rapports de force, mais de refuser d’avoir un certain positionnement face à ce qui se joue. Prenons un exemple récurant de la vie professionnelle d’entreprise. Vous êtes commercial, vous avez travaillé longuement sur un dossier, vous savez qu’il est bien fini et bien ficelé. Pour une raison, indépendamment de vous, votre client ne signe pas. Votre hiérarchie vous remet alors en question et vous explique que vous devez faire vos preuves.  Un comportement d’acceptation, un positionnement peu stable serait d’accepter la remarque et de retourner au travail en vous disant dans votre fort intérieur : « Je doit faire mes preuves, je ne suis pas optimum, les clients ne signent pas, on n’est pas content de moi ».

Changez de positionnement !

Ne donnez pas ce pouvoir à un entourage qui cherche à toucher des leviers émotionnels pour justement vous faire filer droit. Or, vous devez avant tout avancer et faire de votre mieux pour votre évolution professionnelle à vous. Dans ce cas de figure, un positionnement intérieur est d’entendre les dires de votre hiérarchie en sachant que, en toile de fond, il s’agit d’une technique managérial. Et de repartir dans votre prochain challenge sans avoir en tête de faire vos preuves puisque il ne s’agit pas de VOTRE échec. Vous savez que votre client n’a pas signé pour une raison extérieure à vous, n’acceptez pas dans votre fort intérieur que l’on vous l’impute. Vous n’êtes pas obligé de le signifier, vous pouvez accueillir les remarques avec le même sourire.
Mais intérieurement, vous devez l’accueillir différemment et avec distance. Car si l’on se met en position d’avoir à prouver sa place, l’on remet en question sa présence.
Toute hiérarchie a des techniques pour booster ses équipes. Si vous tombez sur la bonne compagnie, cela passera par la valorisation et l’inspiration. Mais ces compagnies sont rares. Alors si, dans votre environnement professionnel, on vous fait avancer à coup de pression, de stress ou de promesses jamais tenues, gardez en tête qu’ils suivent leurs propres stratégies !  L’autre a sur moi le pouvoir que je lui donne ; sachez ne pas le donner.

Décidez de votre avenir 

Intérieurement, dans votre conscience, décidez. Décidez de vos prochains pas professionnels, de vos ambitions, de vos projets. Décidez et formulez avant tout pour vous-même ce que vous souhaitez vous donner. Et, indépendamment de la société et de ce qu’elle nous impose comme modèle, indépendamment de l’inégalité des chances présentes dans certains secteurs ou des lacunes que vous vous sentez avoir, soyez un être qui décide et qui ne subit pas. Lorsque vous aurez décidé, construisez.
Ce qu’il vous manque, recherchez-le mais n’acceptez aucune limite, ni celles que l’on vous pose ni les vôtres, intérieures, et fédérées par vos craintes.
Ce qui prévaut sur tout, c’est de se sentir décidé, construire, et avancer en fonction de son propre plan. Qui que vous soyez, où que vous soyez sur l’échelle sociétale, quelle que soit votre communauté d’appartenance, vous êtes le premier garant de votre propre réussite, mais vous devez le décider et, avec stabilité, vous mettre en route.