Les entreprises néerlandaises luttent contre les "têtes de Turcs"

Les employeurs néerlandais tentent de lutter contre le syndrome de la "tête de Turc", qui serait à l'origine de la perte de 4 millions de journées de travail. Aux Pays-Bas, la législation impose à l'employeur d'intervenir contre les brimades, vexations, persécutions ou humiliations dont sont victimes certains salariés devenus des souffre-douleur. De ce fait, de très nombreuses entreprises ont pris leurs dispositions pour éviter que les relations entre collègues ne s'empoisonnent.

Ainsi, chez ING, on demande aux cadres de donner le bon exemple. L'intranet donne les comportements à adopter selon les cas de figure. Chez KPN (groupe de télécoms), l'information est également l'outil-clé, avec un règlement intérieur dénonçant expressément les propos racistes ou sexistes, actes indécents, violences, harcèlement ou toute forme de discriminations. La société Dumeco a choisi de mettre en place des parcours de sport sur-mesure, afin de réduire les tensions. Enfin, les employeurs néerlandais sont nombreux à avoir adopté le principe du tiers de confiance : une ou plusieurs personnes désignées dans l'entreprise pour être à l'écoute de ce type de problème.