Lactalis croque Parmalat

Parmalat est finalement bien passé dans le giron français. © SDP Parmalat

2011 a sans conteste été une mauvaise année pour Silvio Berlusconi qui, en plus d'avoir été contraint à la démission de son poste de Premier ministre, s'était vu soufflé le dernier bastion italien de l'agro-alimentaire, Parmalat, par le groupe français Lactalis. En dépit de ses efforts pour solliciter les banques et les grands capitaines d'industrie, le Cavaliere n'a pu conserver Parmalat sous pavillon italien. Avec cette acquisition, Lactalis est devenu le leader mondial des produits laitiers, fort de ses 52 000 collaborateurs et son chiffre d'affaires qui avoisine les 15 milliards d'euros.

Si peu de gens connaissaient Lactalis, c'est que l'entreprise cultive habilement le secret, depuis l'image de son président, Emmanuel Besnier, qui se résume à une photo prise lors d'un déplacement, jusqu'à ses bilans comptables qu'elle cachait. Une habitude qu'elle a dû abandonner le temps de son irruption dans le paysage médiatique, en juin dernier. Avant de retourner à l'anonymat et la discrétion ?

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