Netflix : un CA en hausse de 20% et près du double de nouveaux abonnés recrutés

Netflix : un CA en hausse de 20% et près du double de nouveaux abonnés recrutés Le développement du groupe est porté par son internationalisation alors qu'il arrive à maturité aux Etats-Unis. Il devrait prochainement dépasser la barre des 70 millions d'abonnés.

Avec 3,3 millions de nouveaux abonnés recrutés au second trimestre (contre 1,7 million un an plus tôt) et un chiffre d'affaires qui atteint 1,48 milliard de dollars (hausse de 20% par rapport à un an plus tôt), Netflix va bien. Le géant de la SVOD continue par ailleurs son développement vertigineux à l'international où il a gagné 2,4 millions de nouveaux abonnés (contre seulement 0,9 million aux Etats-Unis donc). Une marche en avant qui a néanmoins un coût. Alors que la marge globale du groupe est de 248 millions de dollars, les activités internationales ont grevé le budget de 92 millions de dollars sur le trimestre. La perte cumulée est de 157 millions de dollars sur le premier semestre pour le groupe aux 65,55 millions d'abonnés (dont 95% sont payants). Fait peu surprenant pour une entreprise aussi gourmande financièrement, le cash flow reste néanmoins négatif, à – 229 millions de dollars.

Le patron de Netflix, Reed Hastings, estime par ailleurs que l'année 2015 devrait lui permettre de franchir la barrière symbolique des 70 millions. Il escompte ainsi 1,15 million de nouveaux abonnés aux Etats-Unis au 3e trimestre et 2,4 millions à l'international. Un nombre que devrait permettre d'atteindre le programme ambitieux d'internationalisation prévu pour la suite. Japon puis Espagne, Italie et enfin le Portugal. Et pourquoi pas la Chine. Il continuera à y développer une promesse de catalogue qui s'appuie de plus en plus sur les programmes originaux financés par Netflix. Orange is the New Black, House of Cards, Better Call Saul, Marco Polo... et bientôt de nombreux films. "Près de 90% des membres de Netflix ont visionné un contenu original Netflix, un autre indicateur que nous sommes sur la bonne voie", indique ainsi Reed Hastings. Et pour qui douterait de sa motivation, le patron américain a asséné qu'il comptait investir près de 5 milliards de dollars dans les productions originales et l'achat de programmes en 2016.