Thierry Keller : "La publicité de notre site ne sera constituée que de native ads"

Thierry Keller : "La publicité de notre site ne sera constituée que de native ads" DAns #Media, le directeur éditorial d'Usbek & Rica évoque le lancement du site Internet et sa mécanique originale de récompense de l'engagement des internautes.

Le cofondateur et directeur éditorial d'Usbek & Rica, Thierry Keller, était l'invité de l'émission #Media. Il est venu s'exprimer sur le lancement du site Internet Usbeketrica.com, que "le media qui explore le futur" s'est enfin décidé à lancer. "On ne se sentait pas forcément mûrs pour lancer quelque chose de plus quotidien jusque là", justifie-t-il. La taille du lectorat et l'assise du business model lui permettent aujourd'hui de passer à l'acte. 

Le site s'est doté d'une mécanique inédite qui reconnaît la valeur de l'engagement de ses internautes par le biais d'une monnaie virtuelle, les "Usbeks", qu'ils accumulent à mesure qu'ils commentent, partagent ou "like" les contenus. Les internautes pourront utiliser leur "cagnotte" pour acquérir, directement dans un e-shop, des objets emblématiques du monde de demain et conçus par des start-up.

Un garde-fou toutefois pour éviter les abus : l'utilisateur ne peut pas gagner plus de 5 usbeks par semaine. "A l'avenir, publier un article rapportera sans doute plus qu'un simple commentaire", précise Thierry Keller. A date, toutes les interactions sont valorisées à l'identique, par un usbek. 

"#Media avec Thierry Keller, cofondateur et directeur éditorial d'Usbek & Rica"

Le business model choisi ? Des contenus sponsorisés par les premiers partenaires de cette aventure Web, la BNP et EDF. ""La publicité de notre site ne sera constituée que de native ads". Des natives ads qui seront écrites par les journalistes de la rédaction.

Avec près d'1,3 million de chiffre d'affaires et un résultat net de plus de 200 000 euros (deux indicateurs en hausse de près de 50%), Usbek & Rica détonne par sa bonne santé dans un milieu plutôt morose. Le fruit d'une stratégie de diversification réussie, avec un magazine trimestriel, un rendez-vous récurrent baptisé "le Tribunal pour les Générations Futures" et de l'e-commerce, avec les MakerBox qui permettent d'acheter un objet que l'internaute construit lui-même.

Une certitude, la version papier n'est pas près de disparaître. "On se rend compte de l'attachement des lecteurs au format. Lequel assure par ailleurs à la marque Usbek & Rica un certain standing."