Tweets racistes : la justice française hausse le ton

Tweets racistes : la justice française hausse le ton Le Tribunal de grande instance de Paris a ordonné à Twitter de révéler l'identité des auteurs des tweets racistes et antisémites.

Si Fleur Pellerin préférait une négociation, le Tribunal de grande instance de Paris a aujourd'hui ordonné à Twitter de révéler l'identité des auteurs des tweets racistes et antisémites. L'action en justice qui oppose Twitter à l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et à l'association "J'accuse" suite aux propos antisémites et racistes postés sur le réseau social aura donc porté ses fruits. Selon Le Monde, la justice française a également demandé à Twitter de mettre en place un dispositif permettant aux utilisateurs de la plateforme de microblogging de signaler les contenus illicites publiés "tombant sous le coup de l'apologie des crimes contre l'humanité et de l'incitation à la haine raciale".

Il y a deux semaines la ministre déléguée à l'économie numérique Fleur Pellerin avait indiqué que le gouvernement était entré en phase de négociation avec la société californienne pour supprimer les hashtags antisémites et qu'elle préférait instaurer avec Twitter "une négociation plus qu'un combat juridique" (lire l'article "Fleur Pellerin invite Twitter à donner l'identité des auteurs des messages antisémites", du 09/01/12). La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem rencontrera le directeur des affaires juridiques de Twitter et la directrice du département "Confiance et sécurité" de la société avec plusieurs représentants d'associations française le 8 février prochain.