Assurance-vie : pas de rendement et un risque minimisé

L'assurance-vie est l'un des placements favoris des Français. © JDN

Encore un french paradox : notre pays adore l'assurance-vie. Pas pour de bonnes raisons (le rendement de l'investissement par exemple), non. Pour de très mauvaises raisons : à savoir l'incitation fiscale de l'Etat -investisseur avisé s'il en est- à y souscrire. Mais problème : les "fonds euros" sont fortement investis en obligations d'Etat. En cas de remontée brusque des taux d'intérêt et donc de chute de la valeur des obligations en question (voir page précédente), les portefeuilles des assureurs-vie pourraient trinquer.

Si en parallèle les conditions économiques incitent les bénéficiaires à retirer des fonds (comme entre 2007 et 2008), c'est l'arrêt cardiaque. On découvrira alors quelles sont les garanties réelles des assureurs sur ces fonds euros. Aux Etats-Unis, les régulateurs commencent déjà à faire le ménage sur l'assurance-vie.

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