Les règles d’or pour une performance optimale des applications Web

Filtrage des données, compression et optimisation des flux en fonction du terminal client... L'Application Delivery Controller répond aux nouveaux enjeux des applications Web.

Le développement des applications accessibles et utilisables à l’aide d’un navigateur Internet ne cesse aujourd’hui de croître et apporte de nombreux bénéfices pour l’entreprise et ses collaborateurs. Mais comme toute chose, cette approche apporte également de nouvelles contraintes qu’il convient de considérer : les débits d’Internet ne sont pas suffisants, la maîtrise de l’entreprise s’arrête à son réseau local, l’application ne génère pas des données optimisées, ouvrir le réseau, c’est exposer sa sécurité, etc.

L'entreprise qui prévoit de déployer une application Web ou qui fait déjà face à certaines des difficultés mentionnées, doit donc s'appuyer sur des infrastructures industrielles lui permettant de répondre à ses besoins. Ces dernières doivent apporter des réponses concrètes et efficaces aux problématiques citées, sans perturber l'architecture ou le fonctionnement de son système existant; sans l'obliger à de nombreuses, longues et donc coûteuses interventions et sans être une contrainte pour les collaborateurs et clients de l'entreprise.
 
Adapter les données aux terminaux

L'application Web intéresse de nombreux utilisateurs équipés de périphériques divers et aux capacités de traitement ou d'affichage inégales. Il est indispensable de pouvoir détecter quel est le média de communication, le matériel et le logiciel de l'utilisateur afin d'adapter les contenus demandés à chacun de ces matériels et logiciels. Les volumes de données émises ne dépasseront ainsi pas les capacités de transmission du média auquel l'utilisateur et son périphérique sont connectés. Dans le même ordre d'idée, il n'est pas intéressant de transmettre des informations qui ne pourront s'afficher parce que les capacités de l'écran ne suffisent pas, ni être exploitées correctement parce que le terminal ciblé ne dispose pas des logiciels appropriés. L'Application Delivery Controller doit également tenir compte des spécificités techniques de chacun des navigateurs utilisés sur ces différents périphériques afin de ne transmettre que des contenus ciblés et exploitables, ce qui implique que certaines de ces informations soient adaptées à la volée.

Ceci concerne notamment les fonctionnalités de décompression intégrées aux navigateurs, mais qui sont différentes d'un logiciel ou d'une version à l'autre. L'Application Delivery Controller devra donc disposer d'une base de données techniques, interrogeable en temps réel, qui recense tous les produits et toutes leurs spécificités. Une fonctionnalité de mise à jour de cette base permettra de s'assurer que les toutes dernières évolutions fonctionnelles des navigateurs sont disponibles, fonction qui sera bien évidemment utilisable à distance afin d'éviter qu'un technicien ne se déplace sur site pour intervenir.

Optimiser et compresser les données

Il ne faut pas l'oublier, les applications portées sur le Web ne sont pas toujours optimisées pour intégrer ces nouvelles contraintes d'exploitation. Elles génèrent des contenus trop verbeux (par exemple, les documents PDF), trop lourds (par exemple, les éléments graphiques) ou non adaptés aux matériels dont sont équipés les utilisateurs (par exemple, des fichiers inexploitables sur un PDA ou un smartphone). Ces défauts deviennent particulièrement pénalisants dès lors que les utilisateurs ne sont plus à l'intérieur de l'entreprise mais bien sur Internet.

Faute de pouvoir réduire les temps de transmission, et pour ne pas avoir à modifier son application, c'est l'Application Delivery Controller qui doit assurer ces tâches d'adaptation et d'optimisation. Non seulement l'ADC doit retravailler les contenus émis mais également les compresser pour réduire encore le volume de données transmises et donc le temps de transmission nécessaire à la fourniture à l'utilisateur d'une information complète. Bien que de nombreux constructeurs proposent des équipements de compression/décompression, ils s'installent à l'entrée de chacun des réseaux locaux. De fait, cette solution n'est souvent pas adaptée aux applications accessibles en mode Web, puisque l'utilisateur final accède à l'application depuis un réseau non maîtrisé par l'entreprise et sur lequel elle ne peut donc pas insérer d'équipements.

Simplicité, transparence et invisibilité sécurisent


Idéalement, l'infrastructure choisie pourra être insérée dans le réseau local et mise en œuvre sans que l'architecture réseau ne soit remise en cause ni les applications modifiées. Son raccordement devra être le plus simple possible et ne demander qu'un minimum de manipulations. La technologie actuelle d'Internet supporte une brève interruption des communications, aussi le branchement de l'Application Delivery Controller ne doit pas aller au-delà mais se limiter à la connexion d'une dérivation réseau.

Bien évidemment, l'ADC ne doit pas perturber le trafic tant qu'il n'est pas logiquement opérationnel, mais ne nécessiter pour l'être qu'un minimum de configuration. Cette mise en œuvre de l'ADC ne génère aucun travail d'adaptation sur le réseau local ni de l'application. Elle doit s'opérer de façon totalement transparente et invisible pour les utilisateurs, locaux ou distants, qui ne doivent remarquer qu'une amélioration des performances de l'application Web. Cette invisibilité sur le réseau doit être exploitée afin de renforcer la sécurité de l'application et du réseau local de l'entreprise. Grâce à l'intelligence embarquée dans l'ADC, les demandes suspectes sont interceptées et rejetées avant d'atteindre l'application et sans que le pirate n'ait la possibilité de détecter ce filtrage.

L'Application Delivery Controller est donc un élément essentiel pour l'entreprise qui le placera à la jonction entre son propre réseau local et Internet. Installé rapidement, sans aucune perturbation, ni pour l'infrastructure ni pour les utilisateurs, il fluidifiera le trafic en optimisant et compressant les données avant de les envoyer vers les collaborateurs ou les clients. Sa capacité à intercepter les données entrantes, les requêtes des utilisateurs, assure un rôle de sécurisation et permet également que les informations précédemment demandées et stockées dans sa mémoire soient plus rapidement délivrées, sans charge pour l'application Web et sans temps d'attente pour les utilisateurs.

Son intelligence embarquée garantit que les informations seront optimisées de façon à correspondre, à la fois aux capacités du réseau auquel est connecté l'utilisateur, mais également aux capacités techniques des matériels et logiciels qu'il utilise. Enfin, il doit être construit sur une base standard qui respecte les normes du marché et intègre les dernières avancées technologiques. Ce dernier point garantit à l'entreprise que ses investissements sont optimaux et que les matériels pourront évoluer au fur et à mesure des ses besoins d'expansion.
 
En conclusion

Les premiers Application Delivery Controllers et les Load Balancers sont apparus afin de répondre au besoin d'augmentation du trafic des applications Web. Aujourd'hui, une nouvelle génération voit le jour sous le nom d'Advanced Platforms, AP ADC. Les Advanced Plateform Application Delivery Controller sont alors destinées à être enrichies de nouvelles fonctionnalités logicielles ou matérielles. Ces dernières assurent à la fois l'accélération, la fluidité et la sécurisation des applications et des données.

A n'en pas douter les Advanced Plateform Application Delivery Controller devraient rapidement s'imposer comme un must have auprès des équipes réseaux pour qui les notions de performances, d'évolutivité et de sécurité se positionnent comme des préoccupations stratégiques.