Le marché de la sauvegarde à distance en pleine expansion

Les dangers qui menacent les données informatiques des entreprisessont nombreux. Face à la nécessité de sauvegarder et sécuriser les données les plus critiques, un marché en pleine expansion se structure : la sauvegarde à distance.

Où en est le marché de la sauvegarde en France ? Quelles sont les pratiques de sauvegarde existantes ? Quelles sont les solutions professionnelles les plus efficaces et les mieux sécurisées ? Autant de questions que les chefs d’entreprises, assujettis à de fortes responsabilités légales, se posent.

A l'heure actuelle, la majorité des TPE/PME optent encore pour une solution de sauvegarde sur support physique : bandes magnétiques, DAT, DVD et même support individuels type clé USB. Parallèlement à ces systèmes de sauvegarde « traditionnels», la télé-sauvegarde s'est développée depuis les 5 dernières années et a su franchir les barrières techniques et psychologiques.


Cependant l'éducation du marché notamment sur les contraintes légales et assurancielles est encore à faire mais le potentiel est important.

 

En effet, il est devenu essentiel et même vital pour une entreprise de choisir une solution de sauvegarde efficace et sécurisée. En cas de perte de données, une entreprise s'expose irrémédiablement à une réduction, voire à une interruption d'activité, qui peut être préjudiciable et fatale à court ou moyen terme. En effet, 80 % des entreprises ayant subi un sinistre informatique majeur générant une perte de données informatiques déposent le bilan dans les 2 années qui suivent.

 

Peu de chef d'entreprises en ont connaissance mais il existe également un risque juridique. L'article 34 de la loi du 6 janvier 1978 du Code Pénal, relative à la sécurité des données archivées, prévoit de sanctionner le responsable du traitement qui n'aurait pas respecté l'obligation de mettre en oeuvre toutes les mesures techniques et organisationnelles appropriées pour protéger les données informatiques contre leur perte ou leur endommagement.

 

Avant toute chose, il est important de clarifier la différence entre l'archivage et la sauvegarde. Les données à archiver sont les celles qui ne sont que très rarement modifiées. Cela concerne la grande majorité des données.

Il faut les considérer comme « mortes » et ne devant être conservées que pour des raisons légales ou documentaires.


Plutôt que de s'intéresser aux données « mortes », il vaut mieux définir les données « vivantes », celles qui sont utilisées pour l'activité quotidienne le société.

Les fichiers et documents classiquement intégrées à une télé-sauvegarde sont les bases de données clients/fournisseurs, la comptabilité, la gestion commerciale, les bases de données de logiciel métier et bien entendu la messagerie électronique.

 

La sauvegarde en ligne, une alternative pérenne au disque dur

 

La sauvegarde sur support ne peut être envisagée comme une solution pérenne. En effet, les CD-Rom ou bandes possèdent une durée de vie limitée et, dans la pratique, les sauvegardes sont faites régulièrement dans les semaines qui suivent l'acquisition du système, puis plus du tout !


Le processus de sauvegarde sur support est manuel dans 90% des TPE/PME alors que la sauvegarde en ligne est paramétrable et automatisée. Elle apporte toute la garantie nécessaire en matière de sécurité.


Mais effectivement, aujourd'hui bon nombre de dirigeants confondent sauvegarde à distance et simple stockage : Les solutions professionnelles de télé-sauvegarde doivent être de véritables services managés.

Il s'agit de répondre à des impératifs de sécurité sur les données critiques de ces entreprises. Leurs pertes signifiant dans la majorité des cas la mise en grande difficulté, voire la mort de l'entreprise. Le support technique et le suivi de chaque sauvegarde doivent être assurés par un professionnel des services IT.

De même l'architecture d'hébergement doit garantir la sécurité intégrale et la restauration simple et rapide des données.  


La gestion des risques est aujourd'hui une préoccupation forte à tous les niveaux et dans toutes les entreprises quelle que soit leur taille, les professionnels du domaine en sont bien conscients. C'est ainsi que la MAAF a été parmi les premiers grands partenaires prescripteurs que nous ayons eus.

 

Quid de la surcharge de la bande passante

 

C'est une question qui revient régulièrement mais qui au final n'est pas essentielle. En effet, le seul moment où la bande passante pourrait être surchargée est lors de la première sauvegarde, lorsqu'il faut transférer l'ensemble des données critiques de l'entreprise vers nos plateformes d'hébergement.

Par la suite, la sauvegarde différentielle en mode bloc permet de ne faire transiter que les fichiers ayant été créés et les parties de fichiers ayant été modifiées depuis la sauvegarde précédente.