Comparatif : 12 solutions d'e-commerce ATG Oracle, de la logique ERP à la stratégie cloud first
Oracle a bâti sa plateforme d'e-commerce à grand renfort d'acquisitions. En 2010, le groupe américain rachetait l'éditeur ATG pour un milliard de dollars. A l'image d'un WebSphere Commerce ou d'un Intershop, ATG propose les différentes briques attendues de prise de commande, de tunnel de conversation ou de panier. La technologie ATG a été complétée un an plus tard par le rachat d'Endeca, éditeur spécialisé dans la sélection des articles et la personnalisation des pages selon le contexte (searchandising).
Une plateforme complexe à prendre en main
"Comme pour WebSphere, on peut faire beaucoup de choses, mais l'interface n'est pas simple et manipuler le moteur de règles exige une phase d'apprentissage", juge François Duranton. "A l'instar d'IBM ou de SAP, Oracle tend à vendre la brique e-commerce comme une commodité, intégrée à l'ensemble de son offre."
En parallèle de cette approche très ERP, Oracle lançait, en juin 2015, Commerce Cloud, une solution cloud first, qui reprend les dernières technologies web pour le front office (interface HTML5). Nativement responsive design et ouverte aux API, elle embarque des éléments d'ATG ou d'Endeca en boîtes noires comme, par exemple, le moteur de recommandation.
Une déclinaison cloud qui évolue tous les trimestres
"Avec une livraison tous les trois mois, la feuille de route de Commerce Cloud est bien respectée. La gestion du BtoB vient d'arriver. La solution est pour l'heure moins riche que Demandware mais cela avance vite", ajoute l'expert. Pour François Duranton, Commerce Cloud s'adresse aux sociétés réalisant moins de 100 millions d'euros de ventes en ligne.
Points forts | Points faibles |
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Source : JDN | |
La richesse fonctionnelle | La prise en main |
Le lancement d'une solution SaaS | La dilution de la solution dans l'offre Oracle |