Rachat de Red Hat par IBM : les 3 points à retenir

Rachat de Red Hat par IBM : les 3 points à retenir IBM débourse 34 milliards de dollars pour s'emparer du géant des logiciels open source. L'acquisition devrait être bouclée durant le deuxième semestre de 2019.

A l'assaut du cloud

"IBM va devenir le premier fournisseur mondial de cloud hybride". C'est ainsi que Virginia Rometty, la patronne d'IBM, justifie l'opération. L'acquisition du géant du logiciel open source Red Hat par IBM a pour but de poursuivre la stratégie de diversification de la dirigeante, en en faisant un poids lourd du cloud. Pour la patronne, il s'agit de prendre les devants sur la prochaine opportunité de croissance du secteur, en permettant de connecter différents types de clouds privés, publics, etc. Selon le groupe, 80% de la charge de travail des entreprises n'est pas transposable dans le cloud en raison de la nature fermée du marché à l'heure actuelle.

Montant record

34 milliards de dollars, jamais IBM n'avait lâché un tel montant pour une acquisition. Et pour cause, selon CNBC, il s'agit tout bonnement du 3e plus important rachat dans l'histoire de la tech aux Etats-Unis. L'opération se fera uniquement sous forme de cash, et non d'échange d'action. IBM met sur la table 190 dollars par action, soit une prime de près de 73 dollars par rapport au cours de clôture de Red Hat de vendredi à New York. 

Red Hat restera autonome

IBM intégrera Red Hat en tant qu'entité distincte. Jim Whitehurst, son PDG, reste en poste, ainsi que son équipe. Il prendra également place au sein de de la direction d'IBM