Comment le Crédit Agricole est passé au coffre fort numérique Une grille adoptée par 3 300 utilisateurs
Il aura fallu plus de 18 mois pour déployer la solution. "Cela aurait pu être fait en deux mois, mais nous étions aussi investis sur d'autres projets. De plus, il fallait changer l'authentification de nos terminaux, tournant principalement sous Windows, et je n'ai pas d'outil de télédistribution", explique le responsable. Il faut donc passer derrière chaque terminal.
Un déploiement progressif, une adoption immédiate
La manipulation technique d'installation sur chaque terminal, assez simple, dure une quinzaine de minutes. Pour adapter la solution à l'extranet, cela fut plus difficile : "il fallait se connecter, en Java, à un annuaire LDAP de type Active Directory." Un développement de 17 jours sera sous-traité par un prestataire que la FNCA connaît bien.
Fin 2008, un pilote commence sur un panel de 25 personnes au sein de l'entreprise. En l'espace de 12 mois, 300 postes de travail sont équipés.
"Le bouche à oreille a été très positif. Dès le début, tout le monde en parlait et voulait essayer la grille magique."
La solution, aussi ludique que sécurisée, est vite adoptée. "Le bouche à oreille à été très positif. Dès le début, tout le monde en parlait et voulait essayer la grille. La solution est aujourd'hui utilisée via l'extranet du Crédit Agricole par 3 300 utilisateurs, dont plusieurs centaines de postes satellites. Seule une poignée d'irréductibles râlent, "plus rétifs au changement qu'autre chose ", selon Hervé Dupressoir.
La sécurisation des accès au webmail en ligne de mire
La solution ne couvre pas encore 100% des besoins : un plugin manque encore pour permettre d'accéder au webmail, "mais c'est plus par manque de temps qu'autre chose, et cela ne concerne qu'une petite minorité d'utilisateurs " explique Hervé Dupressoir.
Le responsable informatique prévoit aussi de mettre à disposition une vidéo pour présenter la solution aux nouveaux entrants dans la société. Le contrat de maintenance, signé pour trois ans avec l'éditeur, lui permet surtout de connaître la feuille de route des évolutions et des futures compatibilités de la solution.
"J'ai essuyé quelques plâtres, car il y a trois ans c'était encore une société émergente", conclut Hervé Dupressoir. "A ce jour, les accès sont sécurisés, et les utilisateurs sont enthousiastes : les bénéfices tant qualitatifs que quantitatifs liés au déploiement de la solution dépassent nos espérances."