Windows 8.1 : les DSI très critiques Bertrand Lenain (CCI Seine-et-Marne) : "Le nouveau bouton Démarrer n'était pas nécessaire"
Mais au-delà des coûts liés au changement des serveurs, Windows 8.1 pourrait impliquer de revoir plus profondément que d'habitude l'infrastructure matérielle du poste de travail des salariés. C'est ce qu'estime Bertrand Lenain, DSI de la CCI Seine-et-Marne, pour l'heure occupé par la migration de son parc vers Windows 7 et Office 2010 (un chantier décidé il y a plus d'un an, avant la sortie de Windows 8).
Remplacer les écrans des PC pour bénéficier du tactile
"Windows 8 tout comme Windows 8.1 sont intéressants, notamment pour améliorer l'aisance du travail, pour peu de disposer d'un écran tactile", commente Bertrand Lenain, également membre du Club Décision DSI. "Je pense que le passage à Windows 8.1 se fera au moment de la virtualisation des postes." En ligne de mire, l'idée serait de basculer vers une station de travail qui serait alors composée d'un écran tactile sans unité centrale, l'OS et les applications étant déportés sur un serveur centralisé de l'entreprise, voire dans le cloud.
En admettant que cet obstacle soit levé, Windows 8.1 présente beaucoup d'avantages pour Bertrand Lenain. Le principal d'entre eux ? Une offre d'administration très complète, articulée autour d'Active Directory, et capable de prendre en charge le provisioning d'applications et de profils sur des terminaux de tous les types : tablettes, PC traditionnels, PC portables, ultrabooks, PC hybrides et convertibles... Mais aussi Windows Phone.
"Quand Microsoft aura achevé la fusion de Windows 8 avec le Windows Phone, ce sera encore mieux", insiste Bertrand Lenain. Pouvoir développer une fois, puis déployer une application sur tous les terminaux Windows, tel est l'objectif poursuivi par Microsoft avec cette fusion. Une aubaine pour le DSI.
"Les utilisateurs s'adaptent plus facilement au changement d'interface"
La réintroduction du bouton Démarrer était-elle nécessaire avec Windows 8.1 ? Non, répond Bertrand Lenain. "Chez nous, les utilisateurs se sont bien adaptés à Windows 7 et Office 2010 [qui inaugure l'apparition du ruban de tâches NDLR]. Ils ont pris en mains le nouvel environnement beaucoup plus vite que pour les précédentes migrations de Windows et d'Office", constate le DSI de la CCI Seine-et-Marne. "Je pense par conséquent que l'absence du bouton Démarrer n'aurait pas forcément été un problème pour eux."