La mobilité des forces salariales : une nouvelle donne pour les entreprises
Aujourd’hui, les travailleurs sont de plus en plus mobiles. Cette mobilité est d’ailleurs considérée comme un défi (entre « un peu » et « extrêmement ») par 43 % des personnes interrogées en France par Symantec, pour son étude « State of Mobility Survey ».(1)
Le travailleur mobile a besoin, veut avoir et doit, de plus en plus
avoir, un accès direct à ses documents importants à tout moment, en tout lieu
et, désormais, de préférence, par l'intermédiaire d'un Smartphone ou d’une
Tablette PC.
Une étude réalisée par Markess International auprès de 175
décideurs montre que 11 % de la population active française utilise déjà
un Smartphone dans le cadre de son travail. Et cette proportion devrait plus
que doubler d'ici à 2013.
Les Tablettes ne sont pas en reste puisqu’elles
représentent 23 % des projets mobilité en cours.
Quant au Cloud
Computing, il entre, en 2012, pour les décideurs informatique, parmi les six
priorités SI de l’année (8ème position en 2011). De même, ils sont
38% à considérer l’externalisation sur le Cloud parmi les projets à mener
derrière les nouveaux équipements, la virtualisation et le déploiement
d’applications Open source. L’augmentation rapide de l'utilisation de ces
outils technologiques dans beaucoup d’entreprises montre que la mobilité en
entreprise est un sujet brûlant. Ils gagnent, qui plus est, rapidement
en popularité pour atteindre des groupes d'utilisateurs toujours plus vastes et
leur croissance va, à mesure que se développent les pratiques, se poursuivre
dans les années à venir. Mais, si les
entreprises apprécient ces compagnons mobiles qui permettent d’augmenter
l'efficacité et la productivité de leur personnel et qu'elles s'attendent à ce
qu'ils jouent un rôle central dans leur système d’information, cette mobilité
nouvellement acquise crée, parallèlement, de nouvelles attentes en matière de
traitement des données et des documents.
Tout aussi
critique que l'accès à l'information est donc la capacité que l’on a de la
transmettre rapidement. De fait, les solutions de numérisation sont appelées à
se développer au fur et à mesure que se développent à la fois les outils de la
mobilité et la mobilité des travailleurs. Au point même, qu’elles deviennent
elles aussi, au même titre que les nouveaux appareils intelligents, un atout
stratégique des entreprises.
Les
scanners permettent en effet aux utilisateurs d'intégrer l'information papier
dans les processus numériques de l’entreprise y compris lorsqu’ils sont en
déplacement, grâce au développement de scanners mobiles, et d’avoir accès à
cette information de n’importe où et sur le support de leur choix (PC ;
Smartphones ; Tablettes), grâce au développement de nouvelles applications
qui permettent le Scan to Cloud, c’est-à-dire le transfert des documents
papier dans des applications Cloud (Evernote, Google Docs, Salesforce CRM,
Salesforce Chatter ou SugarSync) et
le Scan to Mobile qui permet de numériser des documents papier et de les
envoyer directement vers un terminal mobile.
Avec ces outils d’aide à la mobilité, les transferts de l’information
vers des terminaux mobiles deviennent un véritable jeu d’enfant. Non seulement, ils facilitent la vie
des travailleurs nomades qui gagnent considérablement en efficacité, en
souplesse et en productivité, mais aussi celle des entreprises qui bénéficient
d’un meilleur accès aux informations et d’une diffusion plus rapide de
celles-ci.
Toutefois,
cette mobilité ne doit pas se faire au détriment de la sécurité des données
rendues accessibles aux travailleurs nomades.
La sécurité est primordiale
La sécurité est amenée à
devenir, tôt ou tard, un thème majeur dans le marché des communications
mobiles. Elle est l'un des principaux objectifs de près de trois
entreprises sur quatre et 42 % classent les appareils mobiles parmi les trois
premiers risques informatiques (cf. étude Symantec).
La sécurité informatique
deviendra de plus en plus critique, étant donné l'avènement des réseaux basés
sur des IP mobiles et les vitesses beaucoup plus rapides des réseaux sans fil
modernes. En outre, la complexité des réseaux, la variété des terminaux, ainsi
que les nombreux protocoles différents et les technologies d'accès créent de
nombreuses failles pour des attaques.
La mobilité des salariés et de
l’information doit, dès lors, prendre en considération les aspects suivants :
· Stockage sécurisé et direct des documents. Les documents numérisés doivent être protégés automatiquement contre tout accès non autorisé, soit par un mot de passe stocké ou créé sur le champ.
· Protection contre les intrusions ou l’espionnage. Ici, les systèmes cibles basés sur le Cloud devraient supporter le transfert par l'intermédiaire de protocoles SSL.
· Infrastructure sécurisée. Le service Cloud devrait idéalement utiliser des serveurs redondants, de différents fournisseurs, installés dans des endroits différents.
Beaucoup d’applications Cloud
existent déjà avec un système de
protection des données. Un exemple est SugarSync. Pendant que les
utilisateurs travaillent, leur site Web personnel sécurisé SugarSync réalise
sans cesse l'enregistrement de fichiers en utilisant le cryptage SSL. Une fois
les données transférées vers le serveur SugarSync, elles sont cryptées 128 bits
(AES, Advanced Encryption Standard).
Ainsi, si la
mobilité des travailleurs, et ce n'est qu'une question de temps, est appelée à
devenir une partie intégrante de la stratégie informatique d’une majorité
d'entreprises dans les prochaines années, elle appelle en même temps à la prise
en compte non seulement des outils d’aide à cette mobilité mais encore d’une donnée
sécuritaire indispensable.
[1].
Etude « State of Mobility » : les résultats pour la France : http://www.indexel.net/images/indexel/banque_photo_article/2012_02_22_symantec_etude/2012-state-of-mobile-survey-france-key-findings.pdf