Sauvegarde et restauration des données : anticiper pour ne pas subir

Gérer le cycle de vie des données de l’entreprise en apportant la sécurité informatique nécessaire reste un challenge pour les directions informatiques. D'autant plus maintenant qu'elles réalisent l'importance de conserver des données non-structurées pour pouvoir les utiliser ultérieurement.

Les entreprises mesurent, depuis peu, l’importance de tirer profit de l’analyse des données qu’elles génèrent et la nécessité de conserver des données non-structurées, produites par des applications différentes, pour des applications futures, à inventer. L’accroissement permanent des volumétries de ces objets numériques est facile à constater.

Parce qu’elle est une des seules mesures de protection, c’est-à-dire utile lors d’un sinistre avéré, quel qu’en soit la cause, la sauvegarde est une des briques de base de la sécurité informatique. Elle est pourtant, le parent pauvre des budgets informatiques, au profit des projets IT ayant un impact direct sur les revenus de l’entreprise, parce qu’apportant une meilleure efficacité aux forces commerciales ou s’adressant directement aux clients.

Data management : un objectif, plusieurs étapes

Le concept des ‘big data’ ou mégadonnées, permet de prendre véritablement la mesure du patrimoine numérique de l’entreprise. Les nouvelles habitudes de travail ont un impact direct sur le traitement des données. L’intégration maintenant quasi naturelle du BYOD, le travail à distance, la différence de nature de fichiers utilisés par les employés selon les entreprises et les secteurs d’activité, obligent les directions informatiques à sécuriser de plus en plus de données hétérogènes, plus complexes à sauvegarder que les données structurées des silos applicatifs.

Les entreprises sont en demande d’accompagnement sur la mise en place du Plan de Sauvegarde, document qui précise les techniques permettant d’obtenir des RTO et RPO cohérents avec les besoins réels et les engagements de résultat la direction informatique face aux directions métiers. Deux composantes ont la même importance pour réaliser des sauvegardes de qualité : la 1ère est de pouvoir se reposer sur des solutions robustes, la 2ème est d’accompagner cette technologie d’une réelle expertise et d’une compréhension profonde des différents enjeux liés aux métiers de l’entreprise.

Évolutivité, flexibilité, anticipation et maîtrise des coûts : les mots clés d’une bonne gestion des données

Aujourd’hui, la part ‘Infrastructure’ des budgets informatiques est en forte décroissance. C’est pourquoi les entreprises recherchent des partenaires qui peuvent leur apporter une méthodologie, certes rodée et éprouvée, mais surtout évolutive et flexible, afin de répondre à une problématique bien connue des prestataires informatiques : offrir de meilleurs résultats tout en réduisant les coûts ! Il est nécessaire que les prestataires fassent évoluer leurs offres, ce qui passe par une transformation des méthodes de travail. La création d’offres de type OPEX permet de maîtriser les coûts et de répondre à la question des clients : « Combien me coûte la protection d’un téraoctet, en tenant compte aussi bien des budgets matériels, logiciels, coûts salariaux et prestations ?». La facturation en mode OPEX est simple, elle permet d’anticiper les frais liés à la mise en place d’une nouvelle application ou le ROI d’un projet d’archivage.

Confier la mise en place et l’administration des sauvegardes à un tiers, en mode OPEX, nécessite toutefois que l’entreprise conserve, en interne, la maîtrise de l’architecture de sauvegarde et des techniques de restauration, de manière à ne pas être totalement dépendant du prestataire et tenir compte du fait qu’il peut, lui-aussi, être sujet au même sinistre.

Le choix du prestataire est important ! Confier la sauvegarde en mode OPEX à une équipe proche et de taille équivalente, permet à  une entreprise française de taille moyenne, d’être considérée comme un client important et non comme une société parmi tant d’autres. C’est un des facteurs de réussite de ces projets d’externalisation.