Pourquoi entend-on parler du Big data ?

Le Big data est-il vraiment important ? Est-ce une révolution ? Faut-il s’y intéresser ? Que peut-on faire avec ? Autant de questions qui sont régulièrement mises au goût du jour. Le point.

Le Big data est un anglicisme pour parler des données qui transitent sur Internet et qui sont générées en masse dans nos systèmes.
On l’appelle aussi Value data, Smart data, data ou bien d’autres termes qui, en définitive, mettent en valeur des aspects qui le concerne.
Car en effet, les données sont :
  • “Big” = massives,
  • "Value” = ont du potentiel,
  • et “Smart” = nous apportent des informations utiles.
Mais de la data sans exploitation ne reste que de la data, c’est-à-dire une multitude de données, bonnes ou mauvaises, efficaces ou non, intéressantes ou pas, qui transitent en continue.

L’importance du Big data et son utilité

Les données sont de manière globale, importantes et intéressantes. Je considère aussi bien les données entrantes (en provenance des autres) que les données sortantes (générées par son propre système). En effet, les données que créent les internautes permettent de mieux connaître sa clientèle, de convertir ses prospects et d’attirer une audience.
Les données à exploiter proviennent de plusieurs canaux mais prennent généralement de la valeur quand elles concernent :
  • le profil d’une personne,
  • ses déplacements habituels,
  • les lieux qu’elle fréquente,
  • ses achats et paniers moyens,
  • ses goûts et hobbies,
  • les retours clients,
  • l’image de marque du prestataire sur le Web (avis, commentaires, etc…).
Grâce aux réseaux sociaux, applications de smartphone, sites d’achat en ligne et autres profils, les connexions facilitent l’obtention de ces informations.
Il est intéressant d’analyser ces données grâce à des logiciels en mode Cloud et d’enrichir son CRM pour :
  • mettre en place des stratégies de marketing individualisé,
  • personnaliser sa relation client,
  • personnaliser les offres et services,
  • faire évoluer son produit,
  • suivre de près les attentes des demandeurs.
Enfin, on ne parle pas assez des données sortantes qui sont aussi à exploiter. Il s’agit alors des processus appliqués en interne et de l’observation du son système pour l’améliorer. Observer les statistiques d’utilisation des outils et suivre les objectifs sont des pratiques à valoriser pour accompagner la transformation digitale et offrir une relation client de qualité. D’autre part, il convient de suivre les données multicanal pour surveiller sa réputation et se bâtir une bonne image de marque.

Est-ce une révolution ? 

Cela fait 6 ans que nous parlons régulièrement du Big data, bien que ce ne soit pas un “phénomène” nouveau. En réalité, depuis l’essor du Web 2.0 il y a 10 ans les internautes produisent des données. Ce qui a réellement évolué ce sont nos technologies et nos techniques d’exploitation de ces donnés ainsi que la fréquence de partage.

Nous avons connu une accélération du partage de l’information qui nous a fait passé au Web 3.0, allant d’un Web social vers un Web activiste. C’est alors une pépite d’or à l’état brut pouvant être façonné à l’avantage du meilleur exploitant. Il est nécessaire de savoir exploiter et valoriser les données pour que leur exploitation soit rentable puis positive.