Pourquoi l’évolutivité doit être le 1er critère de choix d’un projet de Mobilité

Déployer une application mobile pro est un projet qui peut être "quasi infini" si la solution est centrée sur l'expérience utilisateur car ce dernier sera très vite force de proposition pour avoir plus de services. L’entreprise doit ainsi choisir dès le départ une solution évolutive pour rajouter des usages au fur et à mesure...


Pourquoi une progression de l’adoption de la mobilité ?

Aujourd’hui, toutes les entreprises s’interrogent sur comment s’équiper en smartphones et tablettes. Selon une étude IDC, le nombre de tablettes déployées par les entreprises sera multiplié par 4 entre 2014 et 2017. Les entreprises veulent ainsi obtenir des gains de productivité, améliorer le service rendu aux clients ainsi que leur image de marque.

Selon l’étude « Mobile Helix/Vanson Bourne », en moyenne, les personnes interrogées ont estimé que leur entreprise connaîtrait une hausse de la productivité de 36 % si des applications d'entreprise clés devenaient mobiles.

Pour cela, les entreprises doivent rendre mobiles leurs logiciels avec toutes les contraintes techniques et fonctionnelles que cela comporte. Elles font face à un choix compliqué : développements spécifiques sur mesure mais coûteux et peu évolutifs ? Applications mobiles « sur étagère » plus simples et moins chères mais pas toujours adaptées ni davantage évolutives.

Pourquoi l’UX (User Experience) est si fondamentale dans les critères de choix de son projet mobilité ?

Trop longtemps les utilisateurs ont dû s’adapter aux outils initialement prévus pour des traitements de l’information en mode bureautique. Or aujourd’hui, l’aspect disruptif de la mobilité et sa consumérisation bouleversent cet ordre.

Ces nouveaux enjeux d’une stratégie de digitalisation pour les entreprises demandent donc une adaptation et une priorisation sur l’utilisateur : User Centric en BtoB, parcours client en BtoC. Dès lors que l’expérience utilisateur devient prépondérante, on sécurise l’adhésion de l’utilisateur à l’application mobile et ce dernier aura très rapidement une formidable envie d’aller plus loin que les fonctionnalités de base qu’on lui aura mises à disposition, telles que la seule visualisation de son client sur une carte par exemple !

Les risques sont alors multiples pour l’entreprise si la solution retenue ne permet pas de prendre en compte ces demandes d’évolutions rapides. L’utilisateur peut rapidement "refuser" l’usage et donc mettre en péril le projet par de « simple » demandes d’ajouts fonctionnels non servies ou planifiées. Les conséquences s’enchaînent : impact financier sur le budget investi dans la solution, dé crédibilisation interne par des projets de mobilité promis et jamais lancés, usant les utilisateurs et leur implication et motivation au quotidien.*

La phase du recensement des usages permettra alors de définir des lots et des phases au projet afin d’implémenter les fonctionnalités au fil de l’eau. Le travers inverse réside dans le syndrome de « liste au Père Noël » qui fixe des exigences fonctionnelles tellement larges que les projets en deviennent irréalisables. Mais contrairement à l’ERP où les entreprises n’en sont pas à leur premier équipement et ont donc des besoins extrêmement précis, les projets de mobilité sont considérablement nouveaux et par conséquent ne sont pas une fin en soi…

Nous entrons donc bien dans une amélioration continue des applications mobiles proposées avec une attente d’ergonomie de plus en plus poussée pour réellement faciliter l’exercice quotidien du métier du collaborateur nomade, avec des demandes d’évolutions constantes. L’évolutivité devient alors le 1er critère de choix dans un projet mobilité.

Pouvoir adapter et enrichir ses applis mobiles pro sera donc l’enjeu N°1 dans le choix d’une solution de mobilité. L’industrie hardware du Mobile l’a bien compris et nos smartphones & tablettes sont aujourd’hui dotés de plus en plus de puissance que nos historiques PC. Ces derniers étant déjà dépassés en volume de vente par l’offre pléthorique de tablettes, smartphone et phablettes.

Pour finir, prenons un exemple concret d’évolution des besoins. Notre utilisateur, un commercial habitué à envoyer ses commandes par fax à son entreprise, va commencer à utiliser l’app mobile fournie par son entreprise et connectée à l’ERP et/ou à la CRM. Il accédera à toutes les informations de son client et pourra ainsi consulter l’ensemble de ses historiques de devis, commandes, bons de livraison, factures avant d’entrer en rendez-vous. Il s’agit là du premier périmètre déployé pour le projet.

Après quelques jours, il demandera naturellement à pouvoir accéder à ces données en mode déconnecté car certaines zones d’activité en régions ne sont pas toujours couvertes en 3G/4G. Après quelques saisies de commandes,  c’est toujours lui qui demandera l’ajout de fonctionnalités permettant la proposition automatique d’articles complémentaires liés à sa saisie de commande en cours, ou encore les articles les plus vendus, lui permettant ainsi d’augmenter ses paniers de commandes ! C’est lui qui vous demandera encore de disposer d’un tableau de bord lui rappelant le niveau d’atteinte de ses objectifs d’activité commerciale et de prise de commandes.

Si son application mobile pro est centrée sur son expérience utilisateur, il l’utilisera avec autant d’enthousiasme que ses applications personnelles habituelles et sera force de proposition pour la faire évoluer. Plus il l’utilisera, plus il aura d’idées pour la faire évoluer.

L’entreprise doit donc identifier l’application mobile disposant des fonctionnalités clés à proposer dès le départ mais qui repose sur une plateforme qui lui permettra d’ajouter de nouveaux services et nouvelles fonctionnalités rapidement et simplement afin de ne pas alourdir notablement le TCO et la stabilité technologique de sa solution.