Comment bien préparer l’avenir sans faire de faux pas ?

Face à l’explosion des volumes de données, les entreprises doivent réfléchir aux moyens de préparer sereinement l’avenir. C’est une vision qu'elles semblent partager mais sans pour autant savoir comment s’y prendre.

Maintenant que les technologies sont devenues un vecteur de compétitivité incontestable, les décideurs et CEO considèrent les DSI comme de nouveaux experts économiques. Mais, même si les DSI et les départements IT sont au fait des besoins, ils ne seront prêts à produire des résultats qu’à condition de pouvoir compter sur des solutions adaptées. Les entreprises peuvent facilement tomber dans le piège d’une anticipation insuffisante des besoins futurs  au moment de déployer leurs solutions. Trois catégories d’approches peuvent être à l’origine de ces faux pas :

1.    L’attentisme : face au rythme soutenu des changements et aux recommandations fréquentes de nouvelles techniques, les entreprises peuvent rapidement se sentir submergées. Beaucoup privilégient alors l’approche attentiste. Elles préfèrent se contenter de leur technologie vieillissante dans l’espoir qu’une solution miraculeuse finisse par voir le jour, qui serait capable de résoudre tous leurs problèmes actuels et futurs. Mais avec les infrastructures patrimoniales qui peinent à satisfaire les demandes actuelles de traitement des données, cette approche va rapidement devenir ingérable et obliger les entreprises à prendre des décisions hâtives, souvent coûteuses et parfois inadaptées. 

2.    Le surinvestissement : software-defined, Internet des objets, convergence… Ces nouvelles tendances technologiques créent le buzz actuellement. Cela crée un sentiment de confusion ou de panique au point que les entreprises préfèrent en rester à ce qu’elles connaissent. On constate d’ailleurs une tendance croissante des entreprises à doubler la taille de leur architecture afin de contenir le flux des données. Mais comme pour l’attentisme, surinvestir dans une infrastructure qui n’est pas à la hauteur revient à jeter l’argent par les fenêtres et conduira à terme l’entreprise dans une impasse.

3.    S’associer : pour se doter des nouvelles technologies dont elles ont besoin, certaines entreprises nouent des partenariats ou rachètent des sociétés qui possèdent les ressources IT ou la stratégie en réponse à leur problématique de données spécifique. Cette approche paraît certes sensée, mais elle ne répond pas au problème de l’intensification des volumes de données. Vous avez peut-être actuellement des difficultés à gérer vos bases de données de messagerie ou CRM, mais sachez que l’augmentation des volumes de données ne va pas se limiter à un domaine en particulier, ce sont tous les aspects de votre activité qui seront concernés.

Alors, que faire ? Les entreprises ont intérêt à identifier un partenaire technologique spécialiste de leurs problématiques, qui a la technologie spécifiquement adaptée et l’expertise pour les guider. En misant sur les nouvelles technologies de Software-Defined Data Center et en les combinant avec des stratégies innovantes de conception de l’infrastructure, les entreprises pourront mieux se tourner vers l’avenir et adopter une approche qui leur permettra de préserver les avantages des efforts de virtualisation et de consolidation qu’elles ont déployés ces cinq dernières années, tout en se donnant les moyens d’une évolutivité IT hyperscale.

Une entreprise résolument orientée vers l’avenir doit réunir cinq atouts essentiels : 

  • Elle doit disposer de ressources adaptées : on n’achète pas des serveurs pour le plaisir d’acheter des serveurs, mais bien pour y faire tourner des applications ou y héberger des ressources,
  • Elle doit être prête pour la virtualisation qui peut être une formidable source d’efficacité pour l’entreprise, elle doit adopter une approche logicielle, software-defined. L’extrême puissance de ce paradigme tient en sa capacité à faire tomber les silos de façon à pouvoir déployer des systèmes complexes sur de simples plateformes de calcul x86,
  • Elle doit être prête pour le cloud. L’expérience a démontré que les gains d’efficacité promis par le cloud ne sont pas sans complexité. Et outre le cloud public, un déploiement de cloud privé peut être vecteur de puissance pour certaines applications, et peut même être exigé pour des besoins de sécurité ou de contrôle.
  • Elle doit être optimisée pour le Big Data. L’immense majorité des DSI a amorcé un projet Big Data sous une forme quelconque ou pour une fonction spécifique. C’est le prolongement naturel d’une stratégie de valorisation des données comme avantage concurrentiel.

Une stratégie unifiée d’amélioration de la structure, des ressources et des expériences peut apporter de nombreux bénéfices aux entreprises. Les solutions IT prêtes pour l’avenir sont flexibles et modulaires. Vous n’êtes pas tenu de déployer toute une structure émanant d’un même fournisseur pour en tirer des avantages. Un design commun suffit à apporter une forte valeur ajoutée.

C’est sans doute là que le financement IT prend tout son sens, en permettant de préserver sa trésorerie pour développer et financer le cœur de son métier.

En quoi le financement peut-il permettre de limiter les risques ?

Le lissage des investissements IT sur une longue période constitue une bonne alternative afin de préserver sa trésorerie et conserver une certaine souplesse d’investissement. Dans une période de transformation, une entreprise a plus que jamais intérêt à conserver son cash pour l’investir dans le cœur de son activité avec un meilleur retour sur investissement à la clef.

Par ailleurs le renouvellement régulier du parc, notamment au travers d’un schéma de location, permettra de supprimer les surcoûts de maintenance, de migration, ou de recyclage qui sont souvent des coûts cachés très significatifs.

Pour beaucoup d’entreprises « technologiques », la maîtrise du coût de l'infrastructure informatique est stratégique. Bien souvent parce que leur offre contient de la capacité de calcul ou de stockage, et que le coût de cette capacité va croître avec le nombre de clients, donc avec le chiffre d'affaires.

En achetant comptant, l’entreprise va non seulement « brûler son cash », mais va également se priver d’importantes marges de manœuvre pour réaliser de bons arbitrages techniques et comptables. Concrètement une entreprise qui n’a pas recours au financement va devoir mobiliser beaucoup de capital et alourdir son bilan.

Le recours au financement sur une longue période va en revanche offrir la possibilité de considérer les loyers IT comme des charges d’exploitation (OPEX), au même titre que des dépenses de fonctionnement, des frais de communication ou des frais généraux. Les loyers vont donc permettre de réduire l’assiette de calcul de l’Impôt Société, tout en évitant d’alourdir le bilan.

Nul ne peut donc prédire de quoi demain sera fait mais il existe des solutions pour contourner les pièges fréquents et se doter dès aujourd’hui d’une infrastructure, suffisamment flexible et évolutive pour absorber le rythme prévu d’augmentation des volumes de données.

[1] Source