Les applications métiers partent à l'assaut des smartphones L'atout maître des communautés de développeurs

A n'en pas douter, 2008 a été l'année de toutes les (bonnes) surprises pour le marché des smartphones qui a connu une croissance de 13,9% par rapport à 2007, selon le Gartner. Mais 2009 est bien partie pour être celle des applications métiers et de productivité individuelle destinées à ce type de plates-formes. 

Pourquoi ? D'une part grâce à l'arrivée à maturité des systèmes d'exploitation historiques pour plates-formes mobiles (Symbian, RIM et Windows Mobile) qui permettent aux développeurs de concevoir des applications toujours plus complexes (reconnaissance vocale, mashups cartographiques...). Mais également par les nouvelles perspectives de développement offertes par des OS aussi prometteurs que sont Mac OS X (iPhone) et Android (Google Phone).   

Les plates-formes de téléchargement d'applications constituent de véritables tremplins pour les développeurs d'applications métiers

S'il peut être tentant pour les communautés de développeurs d'opter pour l'OS le plus répandu sur le marché (Symbian avec ses 52,4% de part de marché) ou celui dont la croissance est la plus forte (Mac OS X pour Apple iPhone dont la PdM a bondi en 2008 de 245,7%), un autre facteur vient maintenant perturber les règles du jeu. 

Chaque fournisseur de systèmes d'exploitation, et bientôt les constructeurs de smartphones eux-mêmes à l'image de Motorola, place en effet ses pions dans le domaine des plates-formes de téléchargement d'applications en ligne.

Qu'il s'agisse d'Apple avec son App Store, de Microsoft avec son Windows MarketPlace, de RIM avec son App World ou encore de Google avec son Android Market, tous veulent croire que ces plates-formes constituent de formidables tremplins pour apporter une visbilité inédite aux applications développées pour les smartphones embarquant leur OS.

Mais ces plates-formes n'en demeurent pas moins complémentaires avec les réseaux plus traditionnels de distribution d'applications, via un téléchargement direct sur les sites des éditeurs.