Surface Pro 3 : "une tablette pour remplacer l'ordinateur portable"
A l'occasion d'une conférence de presse le 20 mai à New York, Microsoft a levé le voile sur la troisième génération de sa Surface Pro. Plus que jamais avec cette tablette tactile, le groupe entend proposer un confort et une puissance équivalente aux ordinateurs portables parmi les plus puissants. Elle peut "remplacer un ordinateur portable", a-t-il notamment indiqué.
Comme attendu, la Surface Pro 3, dans sa version haut de gamme, embarque un processeur Intel Core i7, là où la Surface 2 se limitait au Core i5. Elle offre par ailleurs un écran un peu plus grand que le modèle précédent, de 12 pouces (contre 10,6 pouces pour sa petite sœur) ainsi qu'une résolution plus fine, atteignant 2160 x 1440 pixels - contre 1920 x 1080 pixels pour la Surface Pro 2. A la clé, l'écran affiche un ratio de 3:2, contre 16:9 auparavant. Objectif : proposer un terminal mieux adapté à une utilisation de la tablette verticalement. Elle est aussi 100 grammes plus légère que la Surface Pro 2 (avec ses 800 grammes, sans son clavier amovible).
Béquille et stylet améliorés pour le confort de travail
Mais ce n'est pas tout. Pour la prise de note, le stylet est amélioré, avec une plus grande précision pour les graphistes (256 points de pression et une latence optimisée), mais aussi l'ajout d'une touche qui, en la pressant, permet d'ouvrir OneNote. Autre nouveauté, la béquille fait l'objet d'un nouvel angle d'inclinaison de 150 degrés, qui vient s'ajouter aux angles de 26 et 22 degrés de la Surface Pro 2. La Surface Pro 3 est aussi disponible en deux autres versions, équipées respectivement d'un Core i3 et d'un Core i5. Et comme les modèles précédents, elle est équipée en option d'une station d'accueil. Son prix d'entrée s'élève à 799 euros.
La Surface Pro 3 sera disponible dès demain soir en pré-commande sur Microsoftstore.com, et chez certains revendeurs. La commercialisation en France est annoncée pour la fin du mois d'août.
