Les web apps HTML5 prêtes à enterrer les apps natives ? Web apps, une race innovante d'applications mobiles

Avec la montée en puissance des terminaux mobiles, développeurs et éditeurs se creusent la tête pour proposer aux utilisateurs des applications de plus en plus sophistiquées. Si les applications natives, c'est-à-dire celles développées exclusivement pour un ou plusieurs terminaux et/ou plates-formes dédiés avaient il n'y pas encore si longtemps un temps d'avance, cela semble aujourd'hui moins le cas.

Car les applications natives doivent faire face à l'émergence d'applications web qui les concurrencent de plus en plus d'un point de vue technique, exploitant en particulier HTML5, CSS3, le responsive design et la mémoire cache des terminaux. Mais surtout, ces nouvelles applications web sont en mesure de reproduire une expérience utilisateur (presque) identique. Et ce pour un coût moins élevé.

"Les web apps sous HTML5 soutiennent maintenant la comparaison avec les apps natives et on constate que pour 80% des fonctions, web app et applications natives sont équivalentes", fait savoir Nicolas Ressouches, project manager chez SQLI. 

Des web app riches mais pas encore répandues

"Les jeux d'instruction mis à disposition grâce à HTML5 et CSS3 permettent de réaliser des applications web aussi riches que les applications natives", confirme de son côté Thierry Picard, directeur délégué multimédia du groupe La Nouvelle République.

Aussi riches, mais loin d'être encore véritablement répandues à en croire le co-fondateur de la communauté de développeurs Alsacréations. "Les démonstrations faites en HTML5 et en 3D avec WebGL parviennent à créer des rendus très convaincants qui concurrencent l'OpenGL en natif. Cependant, c'est une technologie qui tarde encore à se répandre dans tous les navigateurs", tempère Rodolphe Rimelé. Principal navigateur pointé du doigt : Internet Explorer 10, qui a opté pour une voie alternative en ajoutant l'accélération matérielle SVG, text-shadows, transformations, transitions et animations CSS3 au détriment de WebGL.