Les plates-formes de veille s'émancipent des contenus statiques Les critères de choix

Qu'elle soit concurrentielle, technologique, sociétale, environnementale, ou encore juridique, l'action de veille constitue un levier efficace au service de la stratégie de l'entreprise. Afin d'optimiser - voire industrialiser - sa veille, il peut être utile de recourir à une plate-forme globale et complète. 

"Les plates-formes de veille reposent sur plusieurs briques comme la recherche, la catégorisation, le clustering, la visualisation des relations entre thématiques des corpus et des thésaurus et également de l'analyse avec des fonctionnalités de textmining et de datamining", fait savoir Renaud Finaz, directeur marketing et de la communication chez Microple-Univers.

Les critères de choix
Source : JDN Solutions
1Gestion des ontologies, clustering et tableaux de bords 2.0
2Sources au format Flash et streaming supportées
3Connecteurs natifs vers les outils de portails, CMS, SGBD et plates-formes mobiles


Le marché des solutions de veille est composé principalement par 3 types d'acteurs : les généralistes et les spécialistes de la veille ainsi que ceux qui ont fait de la recherche leur principale activité (Autonomy, Endeca, PolySpot...).

A cheval entre la recherche et la gestion des connaissances, la fonctionnalité de gestion des ontologies permet de modéliser les données selon  différentes classes, objets ou attributs afin de faciliter leur exploitation au travers des plans de classement.

De son côté, le clustering de données pourra se révéler pratique pour automatiser l'évaluation du nombre de ses classes en fonction de son corpus documentaire. Afin de faciliter la visualisation de ses informations de veille, les éditeurs sont par ailleurs de plus en plus nombreux à proposer de véritables tableaux de bords dynamiques aux fonctionnalités et technologies 2.0 attrayantes (glisser-déposer, Ajax...).

"La capacité des solutions à intégrer un nombre plus ou moins large des sources du Web visible et invisible est important, même s'il est recommandé qu'elles soient en mesure de les surveiller sans aucune intervention manuelle en prenant nativement en compte la gestion des identifiants et des mots de passe", prévient par ailleurs Ruth Martinez, déléguée générale du Groupement Français de l'Industrie de l'Information.