Le Ministère de l'Ecologie suit à la trace ses contentieux juridiques Des soubresauts de qualité de service début 2009

Le Ministère de l'Ecologie aura toutefois surmonté des difficultés tant humaines que techniques. "Alors que certains services juridiques étaient à la base demandeurs, d'autres ont en revanche traîné des pieds sachant que certains irréductibles ne voulaient même pas entendre parler d'un nouvel outil de gestion et de suivi des dossiers juridiques", se remémore Marc Rouchayrole. 

Et l'adjoint au directeur des affaires juridiques du Ministère de l'Ecologie de poursuivre : "de réelles difficultés ont contrarié la mise en service de l'outil notamment à l'occasion des chargements de versions de l'application, en phase de déploiement. Elles sont imputables à des problèmes de compatibilité entre l'environnement d'hébergement et l'application".

"Nous allons faire disparaître certains modules comme ceux relatifs au disciplinaire ou à la passation de marché public" (Marc Rouchayrole - Ministère de l'Ecologie)

Une situation difficile à vivre, tant pour les porteurs du projet que pour les utilisateurs, désabusés par les ralentissements de l'application devenus de plus en plus fréquents et importants entre les mois de janvier et mai 2009.

Redevenue ensuite pleinement opérationnelle, l'application Legal Suite apporte désormais satisfaction, bien que subsistent encore ça et là quelques poches de résistance au changement. Les utilisateurs apprécient toutefois, à une large majorité, "une meilleure gestion quotidienne des dossiers juridiques et des contentieux", notamment au travers d'une traçabilité accrue de leur circulation.

D'ici la fin de l'année 2009, d'autres boucles d'amélioration et d'optimisation applicative sont prévues. En particulier en matière d'édition d'indicateurs de pilotage et de suivi d'activité, mais pas seulement.  

"Alors que plusieurs fonctionnalités nouvelles, comme celle du calcul des enjeux financiers, permettront d'éditer des états chiffrés des contentieux, nous allons faire disparaître certains modules comme ceux relatifs au disciplinaire ou à la passation de marché public qui ne sont aujourd'hui plus pertinents de conserver", conclut Marc Rouchayrole.