Le calcul met le cap sur le Cloud Computing Les offres de calcul dans le Cloud en plein essor

Aux côtés des grandes SSII, comme Capgemini, et certains pure players tel que Lokad, des offres de services fournissant de la ressource de calcul en mode hébergé sont également proposées par des acteurs historiques du monde des serveurs.

SGI pour le calcul scientifique

joannes vermorel est p-dg de | lokad. cette société française propose un service
Joannes Vermorel est P-DG de | Lokad. Cette société française propose un service d'analyse décisionnelle en s'appuyant sur la plate-forme Azure de Microsoft. © Lokad

Plus récemment, des acteurs historiques du calcul se sont également positionné sur le Cloud. Début 2010, SGI a ainsi lancé un service de location de puissance de supercalculateur à la demande en mode hébergé. Baptisée Cyclone, cette solution est conçue pour les applications informatiques scientifiques. Elle repose sur des infrastructures matérielles SGI combinées à une brique de logiciels. Le tout hébergé au sein de deux centres de données du groupe aux États-Unis.

Les clients ont la possibilité de faire tourner leur propre application sur cette plate-forme. L'offre s'accompagne aussi de 18 composants de calcul couvrant différents domaines scientifiques : mécanique des fluides, calcul de structure, modélisation moléculaire chimie ou Web sémantique. L'heure de calcul est facturée 0,95 dollar par processeur.  

Windows HPC Server 2008 R2 : lancer des calculs dans le Cloud Azure

  A l'occasion de l'événement Supercomputing Conference qui se tient cette semaine aux Etats-Unis, Microsoft s'est officiellement positionné sur le terrain du calcul en mode Cloud. L'éditeur a annoncé la disponibilité de Windows HPC Server 2008 R2. Avec cette mise à jour, son serveur de calcul permet désormais de créer des nœuds virtuels basés sur la plate-forme d'hébergement Azure.
"Depuis une grappe de serveurs de calcul basée dans l'entreprise, il est désormais possible de lancer, provisionner et exécuter des nods HPC dans le Cloud de Microsoft", détaille Muriel Barthelemy, spécialiste marché HPC au sein de Microsoft France. "Ils apparaissent dans Windows HPC Server 2008 comme s'il s'agissait de nœuds locaux, de manière virtualisée."Jusqu'à présent, Azure ne disposait pas de service de calcul dans le Cloud. "Il était néanmoins possible pour une entreprise d'exploiter la puissance machine d'Azure pour du calcul ou du traitement de données en développant sa propre application, son scheduler et son répartiteur de nœuds", pondère Muriel Barthelemy. Une voie qui est d'ailleurs tout aussi envisageable avec les plates-formes de Cloud d'Amazone, de Google ou encore de Salesforce.com.