Réseau social d'entreprise : 4 étapes clés à ne pas rater 4 - Déployer par itérations en accompagnant le développement des usages

"Un projet de type média social est construit sur un cycle d'amélioration itérative afin de coller au plus près des nouveaux usages qui sont en continuel développement. Il est donc conseillé de multiplier les réflexions et les points pour améliorer le projet", indique Marc Trilling (Logica Business Consulting).

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"Il faut fixer les conventions d'usages nécessaires à une collaboration efficace" (Arnaud Rayrole - Lecko) © Lecko

Quand le déploiement du réseau social d'entreprise commence, le plus gros du travail ne fait en effet que commencer. Dans cette étape cruciale d'itération fonctionnelle, il faut également s'assurer d'un niveau d'adoption optimum et accompagner le cas échéant les utilisateurs dans la découverte ou l'approfondissement de l'outil.


En ce sens, mieux vaut éviter les sessions de formation - ou de piqûres de rappel - uniques, mais plutôt les découper en deux, voire trois niveaux (débutant, confirmé, approfondissement...).

La capacité de l'entreprise et tout particulièrement du service, de la cellule ou de la direction en charge du pilotage de la mise en œuvre du RSE, à exercer ce suivi au quotidien de l'accompagnement des utilisateurs, reste à ce titre cruciale dans la réussite du projet RSE. Au risque de se heurter à une levée de boucliers.

La gestion du changement, un levier à ne pas sous estimer


"Un manager qui constate, par l'usage autour de lui, de la pertinence et l'apport d'un outil accessible en ligne, devra s'interroger sur la manière d'une part de convaincre au-delà des early adopters, et d'autre part de fixer les conventions d'usages nécessaires à une collaboration efficace", analyse Arnaud Rayrole (Lecko).

"Il est nécessaire de bien établir des indicateurs de mesure de fréquentation pour déterminer le nombre des membres, leur engagement et degré d'implication mais aussi s'assurer que le rôle d'animation soit pris en charge par des ambassadeurs, ce qui reste un facteur clé d'appropriation", conseille de son côté Franck Perrier (IDAOS).